Citations…
Harry Potter à l’École des Sorciers
- – Grand-mère, j’ai encore perdu mon crapaud.
– Neville ! soupira la vieille dame. (ES6) - – Vous n’auriez pas vu un crapaud ? demanda-t-il. [Neville]
Ils firent “non” de la tête.
– Je l’ai perdu, se lamenta le garçon. Il n’arrête pas de s’échapper.
– Il va sûrement revenir, dit Harry.
– Oui, soupira le garçon d’un air accablé. Mais si tu le vois… (ES6) - Neville, celui qui avait perdu son crapaud, renifla à plusieurs reprises. (ES6)
- – Trevor ! s’écria Neville en tendant les mains. (ES6)
- – C’est ma grand-mère qui m’a élevé et c’est une sorcière, répondit Neville. Mais pendant des années, la famille a cru que j’étais un Moldu. Algie, mon grand-oncle, essayait toujours de me prendre par surprise pour voir s’il y avait un peu de magie en moi. Un jour il m’a poussé dans l’eau, au bout de la jetée de Blackpool et j’ai failli me noyer. Jusqu’à l’âge de huit ans, je n’avais montré aucun don pour la magie. Et puis, un jour, mon grand-oncle qui était venu prendre le thé à la maison m’a pris par les chevilles et s’est amusé à me pendre par une fenêtre du premier étage. Ma grand-tante Enid est venue lui apporter une meringue et il m’a lâché sans le faire exprès. Mais au lieu de tomber normalement, j’ai rebondi dans le jardin jusque sur la route et tout le monde était ravi. Ma grand-mère pleurait de joie. Et je ne les avais jamais vus aussi heureux quand j’ai été appelé à Poudlard. Ils avaient eu peur que je ne sois pas assez doué pour qu’on m’accepte à l’école. Mon grand-oncle Algie était tellement content qu’il m’a acheté un crapaud. (ES7)
- – Imbécile ! gronda Rogue en faisant disparaître d’un geste de la main la potion répandue sur le sol. J’imagine que vous avez ajouté les épines de porc-épic avant de retirer le chaudron du feu ?
Neville pleurnichait et des furoncles lui poussaient à présent sur le nez.
– Emmenez-le à l’infirmerie, ordonna Rogue à Seamus. (ES8) - – C’est un Rapeltout ! expliqua-t-il [Neville]. Ca sert à se souvenir de ce qu’on a oublié de faire. Ma grand-mère me l’a envoyé parce qu’elle trouve que je suis étourdi. Regardez, il suffit de la tenir dans sa main, comme ça et si on a oublié quelque chose, elle devient rouge.
Neville fronça les sourcils : dans sa main, la boule était devenue écarlate. Pendant qu’il essayait de se rappeler ce qu’il avait oublié… (ES9) - Madame Bibine parlant à Neville dans les airs : – Redescends, mon garçon ! ordonna-t-elle. (ES9)
- Malefoy à propos de Neville : – Vous avez vu sa tête, ce mollasson ? s’exclama-t-il. (ES9)
- – Tu prends la défense de Londubat, Parvati ? s’exclama Pansy Parkinson, une fille de Serpentard au visage dur. Je ne savais pas que tu aimais les gros pleurnichards. (ES9)
- C’était Neville Londubat. Il était couché sur le sol, en chien de fusil, et dormait profondément. Lorsque les trois autres s’approchèrent, il se réveilla en sursaut.
– Ah ! Vous m’avez enfin trouvé ! dit-il. Ca fait des heures que je suis là. Je n’arrivais pas à me souvenir du mot de passe pour retourner au dortoir. (ES9) - – Ne me laissez pas tout seul ! dit Neville en se relevant. Le Baron Sanglant est déjà passé deux fois. (ES9)
- – Il [Rusard] pense que la porte est verrouillée, chuchota Harry. Je crois qu’on va s’en tirer. Qu’est-ce qu’il y a ? dit-il a Neville qui le tirait par la manche depuis un bon moment. (ES9)
- Tout ce qui comptait, pour Neville, c’était de ne plus jamais se retrouver en présence du chien. (ES10)
- À cet instant, Neville atterrit à plat ventre dans la salle commune. Ses jambes étaient collées l’une à l’autre, conséquence bien connue d’un mauvais sort très courant appelé le maléfice de Bloque-jambes. Comment avait-il réussi à arriver jusqu’ici, nul ne le savait. Il avait dû faire tout le chemin en sautillant à pieds joints jusqu’au sommet de la tour.
[…] – C’est Malefoy, répondit Neville d’une voix chevrotante. Je l’ai croisé devant la bibliothèque. Il m’a dit qu’il cherchait quelqu’un pour s’entraîner à lancer ce mauvais sort.
– Va voir le professeur McGonagall, conseilla Hermione. Raconte-lui ce qui s’est passé.
Neville refusa d’un signe de tête.
– Ca me rapporterait encore plus d’ennuis, marmonna-t-il.
– Il faut que tu te défendes ! intervint Ron. Il a pris l’habitude de marcher sur tout le monde, il ne faut pas lui faciliter la tâche en se couchant devant lui.
– Je sais bien que je ne suis pas assez courageux pour être à Gryffondor, Malefoy me l’a déjà dit, sanglota Neville. (ES13) - – Tu vaux douze fois mieux que Malefoy, dit Harry. C’est le Choixpeau magique qui a décidé de t’envoyer à Gryffondor, non ? Et Malefoy, où est-il, lui ? Chez ces horribles Serpentard ! (ES13)
- – Vous savez comment ils choisissent leurs joueurs dans l’équipe de Gryffondor ? dit Malefoy, alors que Rogue accordait aux Poufsouffle un nouveau penalty tout aussi injustifié. Ils vont chercher les gens qui leur font pitié. Par exemple, ils ont pris Potter parce qu’il n’a pas de parents, les Weasley parce qu’ils n’ont pas d’argent et ils vont sûrement prendre Neville Londubat parce qu’il n’a pas de cerveau.
Neville devint écarlate et se retourna pour faire face à Malefoy.
– Je vaux douze fois mieux que toi, Malefoy, balbutia-t-il..
Malefoy, Crabbe et Goyle éclatèrent d’un rire tonitruant.
– Bien dit, Neville, approuva Ron sans quitter le match des yeux.
– Si le cerveau était en or, tu serais encore plus pauvre que Weasley, ce qui n’est pas peu dire, lança Malefoy. (ES13) - – Harry ! s’écria Neville. Je t’ai cherché pour te prévenir, j’ai entendu Malefoy dire qu’il allait te coincer, il a dit que tu avais un drag-
Harry fut un signe de tête frénétique pour interrompre Neville… (ES15) - Harry sentit la main de Harry lui serrer le bras. (ES15)
- Harry : – Si c’est Malefoy, ça m’est égal, mais s’il est arrivé quelque chose à Neville… C’est à cause de nous qu’il est ici. (ES15)
- – Qu’est-ce que vous faites ? dit alors une voix à l’autre bout de la salle.
Neville apparut derrière un fauteuil en tenant contre lui son crapaud qui s’était de nouveau évadé.
– Rien, rien, dit Harry qui s’empressa de cacher la cape derrière son dos.
– Vous allez encore vous balader ? dit Neville.
– Non, non, non, dit Hermione. Pas du tout. Va donc te coucher.
[…] – Si vous sortez, vous allez vous faire prendre, dit Neville, et Gryffondor aura encore plus d’ennuis.
– Tu ne comprends pas, dit Harry. C’est très important.
Mais Neville avait l’air décidé à tenir bon.
– Je ne vous laisserai pas partir, dit-il en allant se poster devant le trou qui servait d’entrée. Je… je suis prêt à me battre !
– Neville ! s’exclama Ron, laisse-nous passer, ne fais pas l’idiot.
– Ne me traite pas d’idiot ! répliqua Neville. Vous avez suffisamment fait de choses interdites ! D’ailleurs c’est toi-même qui m’as dit que je devais me défendre.
Et il lâcha son crapaud qui disparut sous un meuble.
– Essaye de me frapper, dit-il en levant les poings.
– Pas contre nous ! lança Ron.
[…] – Désolée, Neville, dit-elle, mais il le faut. Petrificus Totalus ! (ES16) - – Le courage peut prendre de nombreuses formes, dit-il [Dumbledore] avec un sourire. Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis mais il n’en faut pas moins pour affronter ses amis. Et par conséquent, j’accorde dix points à Mr Neville Londubat. (ES17)
Harry Potter et la Chambre des Secrets
- À propos de la Beuglante : – Ouvre-la, lui conseilla Neville. Tout sera terminé dans quelques minutes. (CS6)
- – Rusard a été leur première victime, répondit Neville d’un air apeuré. Et tout le monde sait que moi aussi, je suis presque un Cracmol. (CS11)
Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban
- – Désolée. Vous savez ce qui se passe ? Ouille ! Pardon…
– Salut, Neville, dit Harry en le soulevant par un pan de sa cape.
– Harry ? C’est toi ? Qu’est-ce qui se passe ? (PA5) - – Ouille ! dit Neville. (PA5)
- – C’était horrible, dit Neville d’une voix plus aiguë qu’à l’ordinaire. Tu as senti ce froid quand il est entré ? (PA5)
- – C’est un don qui n’est accordé qu’à un petit nombre. Vous mon garçon, dit-elle [Trelawney], brusquement à Neville qui faillit tomber de son pouf, est-ce que votre grand-mère va bien ?
– Oui, je crois, répondit Neville d’une voix tremblante.
– Si j’étais vous, je n’en serais pas si sûre, dit le professeur Trelawney… (PA6) - […], Ah et vous, ajouta-t-elle en prenant Neville par le bras pour le faire lever, quand vous aurez cassé votre première tasse, j’aimerais bien que vous en preniez une bleue. Je tiens beaucoup aux rosées.
Et en effet, peine Neville s’était-il approché de l’étagère aux tasses qu’il y eut un bruit de porcelaine brisée. Le professeur Trelawney se précipita avec une pelle et une balayette.
– Alors, maintenant, une bleue, si ça ne vous ennuie pas… Merci… (PA6) - – En attendant notre prochain cours, que la fortune vous soit favorable, dit le professeur Trelawney, d’une voix faible. Ah, au fait, vous, ajouta-t-elle en montrant Neville, vous allez arriver très en retard la prochaine fois, alors essayez de travailler un peu plus pour rattraper. (PA6)
- – Orange, Londubat, lança Rogue en plongeant une louche dans le chaudron pour montrer la couleur du liquide à toute la classe. Orange ! Sera-t-il jamais possible de faire entrer quelque chose sous votre crâne épais, Londubat ? Vous n’écoutiez pas quand j’ai dit qu’il suffisait d’un seul foie de rat ? Comment faut-il s’y prendre pour vous faire comprendre quoi que ce soit, Londubat ?
Neville, rouge et tremblant, semblait au bord des larmes. (PA7) - Rogue : – Londubat, poursuivit Rogue, la fin du cours, nous ferons avaler quelques gouttes de cette potion à votre crapaud et nous verrons ce qui se passera. Voilà qui va peut-être vous encourager la préparer convenablement ?
Rogue s’éloigna, laissant Neville tremblant d’inquiétude.
– Tu veux bien m’aider ? murmura-t-il en se tournant vers Hermione. (PA7) - Rogue : – On ne vous a peut-être pas averti, Lupin, mais il y a dans cette classe un nommé Neville Londubat et je vous conseille vivement de lui épargner tout exercice difficile. Sauf si Miss Granger est là pour lui souffler ce qu’il faut faire. (PA7)
- Lupin : – J’espérais que Neville m’aiderait à réaliser la première partie de l’expérience, dit-il, et je suis sûr qu’il s’en tirera à merveille. (PA7)
- – Très bien, Neville, dit le professeur [Lupin]. Pour commencer, quelle est la chose qui vous fait le plus peur au monde ?
[…] – Le professeur Rogue. (PA7) - – Le professeur Rogue, Mmmmmh… Neville, vous habitez chez votre grand-mère, je crois ?
– Heu… oui, répondit Neville, mal à l’aise. Et je ne voudrais pas non plus que l’Epouvantard prenne son aspect…
– Non, non, vous ne m’avez pas compris, dit le professeur avec un sourire. Pouvez-vous nous dire comment votre grand-mère s’habille généralement ?
Neville parut surpris.
– Heu… elle porte toujours un grand chapeau avec un vautour empaillé. Et une longue robe…
– Est-ce qu’elle a un sac à main ? demanda Lupin.
– Oui, un grand sac rouge, dit Neville. (PA7) - R… R… Riddikulus ! dit Neville d’une petite voix aiguë. (PA7)
- Lupin : – Excellent ! Bravo, Neville. Bravo, tout le monde. Voyons je vais donner cinq points pour chaque élève qui a terrassé l’Epouvantard et dix pour Neville qui a réussi le faire deux fois. Cinq points aussi pour Hermione et Harry. (PA7)
- – J’ai perdu le papier sur lequel j’avais écrit les mots de passe, gémit Neville. J’ai dû le laisser tomber quelque part…
– Fables que tout cela ! rugit le chevalier. Je vous souhaite le bonsoir, mes jeunes écuyers, ajouta-t-il en voyant arriver Harry et Ron. Jetez donc au cachot ce maroufle qui prétend s’introduire céans par la force.
– Ca suffit, taisez-vous, lança Ron.
– J’ai perdu les mots de passe ! se lamenta Neville. Comme il en change tout le temps, j’ai écrit tous ceux qu’il voulait utiliser cette semaine pour être sûr de les retrouver, mais je ne sais plus ce que j’ai fait de la liste ! (PA12) - – Qui, dit-elle d’une voix frémissante, qui a été assez stupide pour noter tous les mots de passe de la semaine et les laisser traîner n’importe où ?
Il y eut un silence total, bientôt rompu par un petit cri apeuré. Puis, Neville Londubat, tremblant de la tête aux pieds, leva lentement la main. (PA13) - A la réception de la Beuglante : – Dépêche-toi de sortir, Neville, conseilla Ron. (PA14)
- – Harry ! dit-il. J’avais oublié que toi non plus, tu n’allais pas à Pré-au-Lard !
– Salut, Neville, dit Harry en remettant la carte dans sa poche. Qu’est-ce que tu fais ?
– Rien, répondit Neville avec un haussement d’épaules. Tu veux jouer au cartes ? Une petite Bataille explosive ?
– Heu… non, pas maintenant, je voulais aller à la bibliothèque faire mon devoir pour Lupin.
– Je viens avec toi, dit Neville, ravi. Moi non plus, je ne l’ai pas encore fait !
– Ah, mais attends, je me suis trompé, je l’ai fini hier soir ! dit soudain Harry.
– Parfait, comme ça, tu pourras m’aider, suggéra Neville avec une expression anxieuse sur son visage rond. Je n’ai rien compris à cette histoire d’ail qui éloigne les vampires… Est-ce qu’il faut leur en fait manger ou… (PA14) - – Elle [Trelawney] a vu dans la boule de cristal que si je vous disais quoi que ce soit, j’aurais un terrible accident ! couina Neville… (PA16)
Harry Potter et la Coupe de Feu
- – Grand-mère a refusé qu’on y aille, dit-il [Neville] d’un ton dépité. Elle ne voulait pas acheter de billets. Ca devait pourtant être fantastique.
– Ca, c’est sûr, dit Ron. Regarde ça, Neville…
Il fouilla dans sa malle et en sortit la figurine de Viktor Krum.
– Eh ben, dis donc ! s’exclama Neville avec envie… (CF11) - À l’annonce du Tournoi des Trois Sorciers : – Moi, c’est sûr que je n’en serais pas capable, dit la voix triste de Neville derrière Fred et George. Ma grand-mère voudrait sûrement que j’essaye, elle n’arrête pas de me répéter que je devrais faire honneur à la famille. Il faudra simplement que je… Oups… (CF11)
- – Il y en a un… Le sortilège Doloris, dit Neville d’une petite voix que l’on entendit quand même distinctement. (CF14)
- Après la leçon de Maugrey sur les Sortilèges Impardonnables : – Neville ? dit Hermione avec douceur.
Il se tourna vers eux.
– Ah, c’est vous, dit-il, la voix beaucoup plus aiguë que d’habitude. Intéressant comme cours, non ? Je me demande ce qu’il y a au dîner, ce soir, je… je meurs de faim, pas vous ?
– Neville, a va ? s’inquiéta Hermione.
– Oh, oui, oui, tout va bien, répondit-il précipitamment de cette même voix étrangement aiguë. Très intéressant, ce dîner… je veux dire, ce cours… Qu’est-ce que qu’on mange ? (CF14) - – Ca va, Neville ? lui demanda Harry.
– Oui, oui, répondit Neville, a va très bien. Je lis un livre que le professeur Maugrey m’a prêté…
Il leur montra le volume : Propriétés des plantes aquatiques magiques du bassin méditerranéen.
– Apparemment, le professeur Chourave a dit au professeur Maugrey que j’étais vraiment bon en botanique, expliqua Neville avec une nuance de fierté que Harry n’avais encore jamais perçue chez lui. Alors, il a pensé que ce livre pourrait m’intéresser. (CF14) - – Londubat, vous serez bien aimable de ne révéler à aucun des élèves de Durmstrang que vous êtes incapables de réussir un simple sortilège de Transfert ! lança le professeur McGonagall au terme d’un cours particulièrement difficile pendant lequel Neville avait accidentellement transplanté ses propres oreilles sur un cactus. (CF15)
- À propos de l’oeuf : – On aurait dit qu’on torturait quelqu’un ! murmura Neville qui était devenu livide et avait renversé des saucisses par terre. Ils vont te faire subir le sortilège Doloris et tu devras y résister ! Ce sera ça, ta deuxième tâche !
– Ne raconte pas de bêtises, Neville, c’est illégal, dit George. (CF21) - À cet instant, Neville provoqua une petite diversion en se transformant soudain en un gros canari.
– Oh, désolé, Neville ! s’écria Fred parmi les éclats de rire. J’avais oublié de te dire que les crèmes caramel sont ensorcelées… (CF21) - – Oui, c’est drôle, non ? s’esclaffa Ron dont le visage commençait à reprendre des couleurs. Il m’a raconté ça après le cours de potions ! Il a dit qu’elle avait toujours été gentille avec lui, qu’elle l’aidait dans son travail et tout ça – mais elle lui a répondu qu’elle était déjà prise. Ha, ha ! Tu parles ! Elle ne voulait pas y aller avec Neville… D’ailleurs, qui voudrait ? (CF22)
- Ginny : – J’y vais avec… avec Neville. Il me l’a demandé quand Hermione lui a dit non et j’ai pensé… Tu comprends, sinon je n’aurais pas pu y aller du tout, je ne suis pas en quatrième.
Elle semblait totalement déconfite.
– Je crois que je vais aller dîner, dit-elle… (CF22) - – Neville ne t’a jamais raconté pourquoi il a été élevé par sa grand-mère ? dit-il [Dumbledore].
[…] – Oui, ils parlaient des parents de Neville, poursuivit Dumbledore. Frank, son père, était un Auror, comme le professeur Maugrey. Ainsi que tu l’as entendu toi-même, les partisans de Voldemort les ont soumis, sa femme et lui, au sortilège Doloris pour essayer de leur faire révéler où s’était réfugié Voldemort après sa chute. (CF30) - Harry ôta ses lunettes et se mit au lit en se demandant quel effet cela pouvait faire d’avoir des parents toujours vivants mais incapables de reconnaître leur fils. Souvent, on lui manifestait de la compassion parce qu’il était orphelin, mais il pensa que Neville en méritait plus que lui. (CF31)
Harry Potter et l’Ordre du Phénix
- Luna : – Et toi, je ne sais pas qui tu es.
– Moi, je ne suis personne, répondit aussi Neville.
– Ce n’est pas vrai, dit Ginny d’un ton brusque. Neville Londubat – Luna Lovegood. (OP10) - – Devine ce que j’ai eu pour mon anniversaire ? dit Neville.
– Un nouveau Rapeltout ? répondit Harry […] – Non, dit Neville, remarque que ça me serait bien utile, il y a longtemps que j’ai perdu l’autre… Non, regarde…
– Mimbulus Mimbletonia, annonça fièrement. (OP10) - – C’est une plante très, très rare, expliqua Neville le visage rayonnant. Je ne sais même pas s’il y en a une dans la serre de Poudlard. J’ai hâte de la montrer au professeur Chourave. Mon grand-oncle Algie me l’a dénichée en Assyrie. Je vais voir si je peux la reproduire. (OP10)
- – Est-ce que… heu… est-ce qu’elle fait quelque chose de spécial ? demanda-t-il.
– Oh, oui, plein de choses ! répondit Neville avec fierté. Elle possède un système de défense étonnant. Tiens, tu peux me tenir Trevor ? (OP10) - Après avoir aspergé tout le monde d’Empestine : D-désolé, haleta-t-il. Je n’avais encore jamais essayé… Je ne pensais pas que ça aurait cet effet-là… mais ne vous inquiétez pas, l’Empestine n’est pas un poison, ajouta-t-il d’une voix fébrile tandis que Harry crachait un jet de liquide par terre. (OP10)
- – Désolé, répéta Neville d’une petite voix. (OP10)
- Harry : […] il aurait préféré qu’elle ne le trouve pas en compagnie de Neville et de Luna Lovegood, un crapaud à la main et le visage ruisselant d’Empestine. (OP10)
- – Ma grand-mère dit que ce sont des idioties, intervint Neville. Elle dit que c’est La Gazette du Sorcier qui est sur la mauvaise pente, pas Dumbledore. Elle a annulé notre abonnement. Nous, on croit Harry, ajouta simplement Neville.
Il se mit au lit et remonta les couvertures jusqu’à son menton, en lançant à Seamus un regard de hibou.
– Ma grand-mère a toujours dit que Tu-Sais-Qui reviendrait un jour. Et elle dit que si Dumbledore annonce qu’il est revenu, c’est qu’il est revenu. (OP11) - Harry : – Peut-être… disons… Lord Voldemort ?
Ron eut un haut-le-corps. Lavande Brown laissa échapper un petit cri. Neville glissa de son tabouret. (OP12) - – Mais oui, a vous concerne aussi, Londubat, annonça gravement le professeur McGonagall, Votre seul défaut dans le travail, c’est le manque de confiance en vous. (OP13)
- – Et à la fin de notre première année, dit Neville en s’adressant à tout le monde, il a arraché la pierre phénoménale…
– Philosophale, souffla Hermione.
– C’est ça, oui… à Vous-Savez-Qui, acheva Neville. (OP16) - Malefoy : […] Il paraît qu’ils ont un service spécial pour les gens qui ont le cerveau ramolli par un excès de magie.
[…] Une fraction de seconde plus tard, il [Harry] comprit que Neville venait de le bousculer et fonçait droit sur Malefoy.
– Neville, non !
[…] – Pas… drôle… jamais… Mangouste… lui… montrer… (OP17) - Comme c’était à prévoir, Neville se retrouva sans partenaire. (OP18)
- – Expelliarmus !, dit soudain Neville et Harry, pris par surprise, sentit sa baguette lui échapper.
– J’Y SUIS ARRIVÉ ! s’exclama Neville d’un air ravi. Je ne l’avais encore jamais fait et J’Y SUIS ARRIVÉ ! (OP18) - – Vous arrivez à voir les Sombrals, Londubat, n’est-ce pas ? dit-elle [Ombrage].
Neville acquiesça d’un signe de tête.
– Qui avez-vous vu mourir ? demanda-t-elle d’un ton indifférent.
– Mon… mon grand-père, répondit Neville.
– Et qu’est-ce que vous pensez de ça ? reprit Ombrage, un doigt boudiné pointé vers les chevaux qui avaient déjà dépouillé la carcasse d’une bonne partie de sa viande.
– Heu…, dit Neville, visiblement nerveux, en jetant un coup d’oeil à Hagrid. Je pense que… heu… c’est intéressant…
– Les élèves… sont… trop… intimidés… pour admettre… qu’ils… ont… peur, marmonna Ombrage en écrivant une nouvelle fois sur son bloc-notes.
– Non ! protesta Neville, qui paraissait bouleversé. Non, je n’ai pas peur ! (OP21) - – Ah, oui, dit sa grand-mère.
Elle fixa sur Harry des yeux flamboyants et lui tendit une main desséchée en forme de serre.
– Oui, oui, je sais qui vous êtes, bien sûr. Neville me dit toujours le plus grand bien de vous. (OP23) - – Il n’y a pas de quoi avoir honte ! poursuivit Mrs Londubat avec colère. Tu devrais au contraire être fier, Neville, tu m’entends ? Fier ! Ils n’ont pas sacrifié leur santé et leur équilibre mental pour que leur fils unique ait honte d’eux !
– Je n’ai pas honte, répondit Neville d’une toute petit voix en évitant de regarder les autres. (OP23) - – Encore ? dit Mrs Londubat, un peu lasse. Très bien, Alice, ma chérie, très bien… Neville, je ne sais pas ce que c’est mais prends-le.
Neville avait déjà tendu la main dans laquelle sa mère laissa tomber un papier vide de Ballongomme du Bullard.
– C’est très gentil, ma chérie, dit Mrs Londubat d’une voix faussement enjoué en tapotant l’épaule de sa belle-fille.
– Merci, maman, dit Neville à voix basse. (OP23) - [Harry] était content de voir que tout le monde, même Zacharia Smith, était décidé à travailler plus que jamais depuis la fuite des dix Mangemorts. Mais celui qui avait fait les plus gros progrès était sans nul doute Neville. L’évasion de ceux qui s’étaient attaqués à ses parents semblait avoir provoqué en lui un changement étrange et même un peu alarmant.
[…] Il n’avait rien dit non plus de l’évasion de Bellatrix et des autres tortionnaires. D’ailleurs Neville ne parlait pratiquement plus pendant les réunions de l’A.D. Il pratiquait sans relâche chaque mauvais sort ou contre-maléfice que leur enseignait Harry, son visage lunaire tendu par la concentration. Apparemment indifférent aux blessures ou aux accidents, il travaillait avec plus d’acharnement que tous les autres. Ses progrès étaient tels qu’ils en devenaient troublants et lorsque Harry leur enseigna le charme du Bouclier – un moyen de renvoyer à l’attaquant les maléfices mineurs -, seule Hermione parvint à maîtriser le charme plus vite que Neville. (OP25) - – C’était ce qu’il fallait faire, Harry, dit Neville, assis en face de lui.
Le teint plutôt pâle, il poursuivit à voix basse :
– Ca devait être… dur… d’en parler, non ?
– Oui, marmonna Harry, mais il faut que les gens sachent de quoi Voldemort est capable.
– C’est vrai, approuva Neville avec un hochement de tête, et aussi ses Mangemorts… il faudrait que les gens sachent… (OP26) - – Moi, je ne crois pas que ce soit vrai, dit Neville derrière eux. Tout simplement parce que Griselda Marchebank est une amie de ma grand-mère et qu’elle ne lui a jamais parlé des Malefoy.
– De quoi elle a l’air ? demanda aussitôt Hermione. Elle est très stricte ?
– Elle ressemble un peu à grand-mère, répondit Neville d’une voix étouffée.
– Le fait de la connaître ne peux pas faire de mal, non ? lui dit Ron d’un ton encourageant.
– Oh, je ne pense pas que ça changera grand-chose, répliqua Neville, encore plus accablé. Grand-mère n’arrête pas de dire au professeur Marchebank que je ne suis pas aussi doué que mon père… (OP31) - – Nous les avons tous, annonça Warrington qui poussa brutalement Ron à l’intérieur de la pièce. Celui-là – il pointa un index épais en direction de Neville – a essayé de m’empêcher d’amener celle-ci – il désigna Ginny qui essayait de donner des coups dans les tibias de la grosse fille de Serpentard qui la maintenait – alors, j’ai décidé de l’ajouter aux autres. (OP32)
- Rogue : – Et vous, Crabbe, desserrez un peu votre prise. Si Londubat meurt étouffé, il faudra remplir tout un tas de paperasses…’ (OP32)
- Harry : – Comment avez-vous fait pour vous échapper ? demanda Harry, stupéfait, en prenant sa baguette.
– Deux éclairs de stupéfixion, un sortilège de Désarmement et un joli petit maléfice d’Entrave exécuté par Neville, répondit Ron d’un air détaché en rendant également à Hermione sa propre baguette. (OP33) - – On fait tous partie de l’A.D., dit Neville à mi-voix. On était censés apprendre à combattre Tu-Sais-Qui, non ? Eh bien voilà, c’est la première fois qu’on a l’occasion de faire quelque chose de concret – ou alors, est-ce que ça signifie que nos séances d’entraînement n’étaient qu’un jeu ?
– Non, bien sûr que non, répondit Harry, agacé.
– Dans ce cas, nous devrions venir aussi, conclut simplement Neville. On veut aider. (OP33) - – On vient avec toi, Harry, dit Neville. (OP34)
- – Écarte-toi, Harry ! hurla-t-il, décidé à réparer les dégâts.
Harry se jeta sur le côté tandis que Neville visait à nouveau en s’exclamant :
– STUPÉFIX ! (OP35) - Neville prit le poignet d’Hermione.
– Le bouls bat engore, Harry. J’en zuis zûr.
Harry ressentit une telle vague de soulagement monter en luui que pendant un instant la tête lui tourna.
– Elle est vivante ?
– Oui, je grois. (OP35) - – Et doi, gu’est-ze gue du vas vaire ? dit Neville, les sourcils froncés, en épongeant son nez sanglant avec la manche de sa robe.
– Je dois retrouver les autres, répondit Harry.
– Alors, je viens aveg doi, déclara Neville d’un ton ferme.
– Mais Hermione ?
– On va l’embeder aveg dous, assura Neville. Je la borderai, du es beilleur gue doi au gombat… (OP35) - – Attends, dit Harry.
Il ramassa par terre la baguette magique d’Hermione et la mit dans la main de Neville.
-Tu ferais bien de prendre ça.
Neville écarta d’un coup de pied les débris de sa propre baguette et suivit Harry qui s’avançaient lentement vers la porte.
– Ba grand-bère va be duer, dit Neville d’une voix accablée, des gouttes de sang giclant de son nez. Z’édait la bauguedde bagigue de bon bère. (OP35) - – Potter, c’est la fin du chemin, pour toi, dit Lucius Malefoy de sa voix traînante en enlevant sa cagoule. Maintenant, donne-moi cette prophétie, comme un gentil garçon.
– Laissez… laissez les autres repartir libres et je vous la donnerai ! assura Harry, désespéré.
Quelques Mangemorts éclatèrent de rire.
– Tu n’es pas en position de marchander, Potter, dit Lucius Malefoy, son visage blafard rougissant de plaisir. Vois-tu, nous sommes dix et tu es seul… Dumbledore ne t’aurait-il pas appris à compter ?
– Il d’est bas seul ! cria une voix au-dessus d’eux. Je zuis là auzzi ! (OP35) - – SDUBÉVIGZ ! s’écria Neville en pointant sa baguette sur chacun des Mangemorts à tour de rôle. SDUBÉVIGZ ! SDUBÉ… (OP35)
- – C’est Londubat, n’est-ce pas ? dit Lucius Malefoy d’un ton narquois. Ta grand-mère a l’habitude de perdre des membres de sa familles pour les besoins de notre cause… Ta mort ne représentera pas un grand choc pour elle.
– Londubat ? répéta Bellatrix.
Son visage émacié s’éclaira d’un sourire véritablement maléfique.
– J’ai eu le plaisir de rencontrer tes parents, mon garçon.
– JE LE ZAIS BIEN ! rugit Neville.
Il se démena alors avec tant de force que le Mangemort qui l’immobilisait s’écria :
– Que quelqu’un le stupéfixe !
-Oh, non, non, non, dit Bellatrix.
Elle paraissait transportée, débordante d’excitation. Son regard se porta sur Harry puis à nouveau sur Neville.
– Voyons plutôt combien de temps peut tenir Londubat avant de s’effondrer comme ses parents… A moins que Potter préfère nous donner la prophétie ?
– DE LA DODDE ZURDOUT BAS ! s’exclama Neville qui paraissait hors de lui, donnant des coups de pied, se tortillant en tous sens tandis que Bellatrix s’approchait de lui, sa baguette levée. DE LA DODDE ZURDOUT BAS, HARRY ! (OP35) - – Harry, je zuis désolé ! s’écria Neville, le visage angoissé, ses jambes s’agitant dans tous les sens. Je zuis vraibent davré, Harry, je de voulais bas… (OP35)
- Lupin était très pâle.
– Allons… allons retrouver les autres, dit-il. Où sont-ils ?
Il s’était détourné de l’arcade et l’on aurait dit que chaque parole qu’il prononçait lui faisait mal.
– Ils zont là-bas, répondit Neville. Un zerveau a addagué Rod bais je benze gu’il z’en est zordi. Et Herbiode est évadouie bais zon bouls bat doujours… (OP36) - Dumbledore à Harry : […] la seule personne qui ait une chance de vaincre vaincre définitivement Lord Voldemort, est née il y a près de seize ans, la fin du mois de juillet. Et que ce garçon est né de parents qui, par trois fois déjà, avaient eux-mêmes défié Voldemort.
Harry eut soudain l’impression que quelque chose se resserrait autour de lui. A nouveau, il eut du mal à respirer.
– Ca veut dire… moi ?
– Ce qui est étrange, Harry, reprit Dumbledore à mi-voix, c’est qu’il ne s’agissait pas forcément de toi. La prophétie de Sibylle pouvait s’appliquer à deux jeunes sorciers, nés tous deux à la fin de juillet, cette même année et dont chacun avait pour parents des membres de l’Ordre du Phénix qui, trois reprises, avaient échappé de justesse à Voldemort. L’un d’eux, bien sûr, c’était toi. L’autre s’appelait Neville Londubat. (OP37)