samedi 21 décembre 2024

Citations par et à propos de Severus Rogue

Citations…

Harry Potter à l’École des Sorciers

  • – Vous êtes ici pour apprendre la science subtile et l’art rigoureux de la préparation des potions, dit-il. […] je m’attends donc à ce que vous ne compreniez pas grand-chose à la beauté d’un chaudron qui bouillonne doucement en laissant échapper des volutes scintillantes, ni à la délicatesse d’un liquide qui s’insinue dans les veines d’un homme pour ensorceler peu à peu son esprit et lui emprisonner les sens… Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille, distiller la grandeur, et même à enfermer la mort dans un flacon si vous étiez autre chose qu’une de ces bandes de cornichons à qui je dispense habituellement mes cours. (ES8)

Harry Potter et la Chambre des Secrets 

  • – Dis-donc, murmura Harry à l’oreille de Ron, il y a une chaise vide à la table des profs… Où est Rogue ?
    – Il est peut-être malade ! dit Ron, plein d’espoir.
    – Ou peut-être qu’il a fini par démissionner, suggéra Harry, parce qu’on ne lui a toujours pas confié les cours de défense contre les forces du Mal.
    – Il a peut-être été renvoyé ! s’exclama Ron avec enthousiasme. Tout le monde le déteste…
    – Ou peut-être qu’il attend de savoir pourquoi vous n’êtes pas venus par le train, dit derrière eux une voix glacée.
    Harry fit volte-face. Severus Rogue, sa longue robe noire de sorcier agitée par la brise, se tenait devant lui. Il était mince, avec un teint jaunâtre, un nez crochu et des cheveux graisseux qui lui tombaient sur les épaules. Le sourire qu’il arborait en cet instant signifiait clairement que Ron et Harry allaient avoir de sérieux ennuis. (CS5)

Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban

  • – Londubat, poursuivit Rogue, la fin du cours, nous ferons avaler quelques gouttes de cette potion à votre crapaud et nous verrons ce qui se passera. Voilà qui va peut-être vous encourager la préparer convenablement ?
    (PA7)
  • – On ne vous a peut-être pas averti, Lupin, mais il y a dans cette classe un nommé Neville Londubat et je vous conseille vivement de lui épargner tout exercice difficile. Sauf si Miss Granger est là pour lui souffler ce qu’il faut faire. […] Lupin haussa les sourcils.
    – J’espérais que Neville m’aiderait à réaliser la première partie de l’expérience, dit-il, et je suis sûr qu’il s’en tirera à merveille. (PA7)
  • – C’est la deuxième fois que vous parlez sans y avoir été invitée, dit Rogue d’une voix glaciale. Votre attitude coûtera cinq points à Gryffondor, mademoiselle je-sais-tout. (PA 9)
  • Rogue fixait Harry d’un regard perçant. C’était comme s’il s’était trouvé face à face avec un hippogriffe. Harry s’efforça de ne pas ciller. (PA14)
  • – Qu’est-ce que votre tête pouvait bien faire à Pré-au-Lard, Potter ? l’interrompit Rogue. Votre tête n’a pas le droit de se rendre là-bas. Aucune partie de votre corps n’a reçu l’autorisation d’aller à Pré-au-Lard. (PA14)
  • – C’est fou ce que vous ressemblez à votre père, Potter, dit soudain Rogue, les yeux étincelants. Lui aussi était excessivement arrogant. Son petit talent au Quidditch lui donnait l’impression, lui aussi, d’être au-dessus des autres. Il passait son temps à se pavaner, accompagné de ses amis et de ses admirateurs… La ressemblance entre vous est saisissante, inquiétante, même… (PA14)
  • Mr Lunard présente ses respects au professeur Rogue et lui demande de bien vouloir cesser de mettre son énorme nez dans les affaires d’autrui.
    Mr Cornedrue approuve Mr Lunard et voudrait ajouter que le professeur Rogue est un horrible crétin.
    Mr Patmol voudrait faire part de son ébahissement à la pensée qu’un tel imbécile ait pu devenir professeur.
    Mr Queudver souhaite le bonjour au professeur Rogue et lui conseille de se laver les cheveux, s’il veut cesser de ressemblera un tas d’ordures. (PA14)
  • – Donne-moi une bonne raison, murmura Rogue, une seule bonne raison de le faire, et je te jure que je le ferai.
    Black s’immobilisa. Il aurait été impossible de dire lequel des deux exprimait la plus grande haine. (PA19)
  • Fudge : – Ah, Potter… Que voulez-vous, Rogue, nous avons tous un faible pour lui.
    – Pourtant… Est-ce vraiment un service à lui rendre que de lui accorder un tel traitement de faveur ? En ce qui me concerne, j’essaye de le considérer comme n’importe quel autre élève. (PA21)

Harry Potter et la Coupe de Feu

  • Maugrey “Fol OEil” : – Bien sûr que Dumbledore vous fait confiance, rugit Maugrey. C’est un homme confiant. Il croit qu’on peut donner une deuxième chance à tout le monde. Mais moi, je dis qu’il y a des taches qui ne s’effacent pas, Rogue. Et qui ne s’effaceront jamais, vous voyez ce que je veux dire ? (CF25)
  • Vous faites tous les efforts possibles pour vous donner l’illusion que le monde de la sorcellerie a les yeux tournés vers vous, poursuivit Rogue en parlant si bas que personne d’autre ne pouvait l’entendre (Harry continuait de piler ses scarabées, bien qu’il les eût déjà réduits en une poudre très fine), mais peu m’importe combien de fois votre photo apparaîtra dans la presse. Pour moi, Potter, vous ne serez jamais qu’un petit voyou qui se croit au-dessus des règlements. (CF27)
  • Sirius : – Depuis que j’ai appris que Rogue était professeur ici, je me suis demandé pourquoi Dumbledore l’avait engagé. Rogue a toujours été fasciné par la magie noire, il était réputé pour ça quand il faisait ses études. Un type répugnant, avec ses airs doucereux et ses cheveux gras.
    Harry et Ron échangèrent un sourire.
    – Quand il est arrivé à l’école, Rogue connaissait plus de sortilèges que les élèves de septième année et il faisait partie d’une bande de Serpentard qui sont presque tous devenus des Mangemorts. (CF27)
  • – Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il a véritablement cessé de soutenir Voldemort, professeur ?
    Dumbledore regarda Harry quelques instants puis répondit :
    – Ca, Harry, c’est une affaire entre le professeur Rogue et moi-même. (CF30)
  • Rogue s’avança alors vers lui en passant devant Dumbledore. Il releva la manche de sa rote et mit son bras sous le nez de Fudge qui tressaillit.
    – Voilà, dit Rogue d’un ton brusque. Vous voyez : la Marque des Ténèbres. Et encore, elle n’est pas aussi nette. Il y a une heure, elle était devenue noire. Mais vous pouvez quand même la voir. Lord Voldemort a gravé cette marque par le feu dans le bras de chaque Mangemort. (CF36)
  • – Severus, dit Dumbledore en se tournant vers Rogue. Vous savez ce que je dois vous demander. Si vous y êtes prêt…
    – J’y suis prêt, répondit Rogue.
    Il paraissait légèrement plus pâle que d’habitude et ses yeux noirs au regard glacé brillaient étrangement. (CF36)

Harry Potter et l’Ordre du Phénix

  • – Qu’est-ce que ça veut dire ? répliqua Sirius en laissant sa chaise retomber sur ses quatre pieds avec un grands bruit.
    – Tout simplement que tu dois te sentir… disons frustré de ne rien pouvoir faire d’utile (Rogue accentua légèrement le mot) pour l’Ordre.
    Ce fut au tour de Sirius de rougir. Rogue retroussa la lèvre dans une expression de triomphe […] (OP24)
  • – Je t’ai prévenu, Servilus, dit Sirius, son visage à trente centimètres de celui de Rogue. Peu m’importe que Dumbledore pense que tu t’es repenti, moi, je sais très bien ce qu’il en est…
    – Dans ce cas, pourquoi ne pas le lui dire ? murmura Rogue. A moins que tu aies peur qu’il ne prenne pas très au sérieux mes conseils d’un homme qui s’est caché pendant six mois dans la maison de sa mère ?
    – Dis-moi donc comment va Lucius Malefoy, ces temps-ci ? Il doit être ravi que son petit caniche travaille à Poudlard, non ?
    – En parlant de chien, reprit Rogue de sa voix doucereuse, sais-tu que Lucius Malefoy t’a reconnu la dernière fois que tu as risqué une petite promenade au-dehors ? Très habile, Black de te montrer sur un quai de gare où tu ne risquais rien… Ca t’a donné une excuse en acier trempé pour ne plus avoir à quitter ta petite cachette à l’avenir, n’est-ce pas ? (OP24)
  • Rogue : […] Il est vrai, cependant, que ceux qui maîtrisent la Legilimancie sont capables, dans certaines conditions, de plonger dans l’esprit de leurs victimes et d’interpréter correctement ce qu’ils y découvrent. Le Maître des Ténèbres, par exemple, sait toujours lorsque quelqu’un lui ment. Seuls ceux qui pratiquent l’Occlumancie arrivent à interdire tout accès aux sentiments ou aux souvenirs qui contredisent leurs mensonges et peuvent ainsi proférer de fausses affirmations en sa présence sans qu’il parvienne à les détecter. (OP24)
  • Rogue :– Les règles habituelles ne paraissent pas s’appliquer à vous, Potter. Le maléfice qui a failli vous tuer semble avoir établi une sorte de connexion entre vous et le Seigneur des Ténèbres. L’observation laisse penser qu’à certains moment, lorsque votre esprit est le plus détendu et le plus vulnérable – quand vous êtes endormi par exemple -, vous partagez ses pensées et ses émotions. Le directeur estime qu’il n’est pas souhaitable que cette situation se prolonge. Il désire donc que je vous apprenne à interdire l’accès à votre esprit au Seigneur des Ténèbres. (OP24)
  • Harry : – Comment se fait-il que j’aie vu la scène à travers l’oeil du serpent si ce sont les pensées de Voldemort que je partage ?
    – Ne prononcez pas le nom du Seigneur des Ténèbres ! vociféra Rogue. (OP24)
  • Rogue vient juste de rappeler à Harry comment Cedric est mort : – Je vous avais dit de vous débarrasser de toute émotion !
    – Ah oui ? Eh bien, je trouve ça très difficile en ce moment, gronda Harry.
    – Alors, vous deviendrez une proie facile pour le Seigneur des Ténèbres ! dit Rogue avec une sorte de sauvagerie. Les idiots qui portent fièrement leur coeur en bandoulière, qui sont incapables de contrôler leurs émotions, qui se complaisent dans les souvenirs les plus tristes et se laissent facilement provoquer – les gens faibles, en d’autres termes – n’ont aucune chance de résister à ses pouvoirs ! Il parviendra à pénétrer votre esprit avec une facilité absurde, Potter ! (OP24)
  • – Tant mieux, Potter, déclara Rogue avec froideur. Car vous n’êtes ni original, ni important, et ce n’est pas à vous qu’il appartient de découvrir ce que le Seigneur des Ténèbres dit à ses Mangemorts.
    – Non… ça, c’est votre travail, n’est-ce pas ? lui lança Harry.
    Il n’avait pas voulu dire cela. Les mots étaient sortis tous seuls dans un mouvement d’humeur. Pendant un long moment, ils s’observèrent. Harry était convaincu qu’il était allé trop loin. Pourtant, il y eut une étrange expression de satisfaction sur le visage de Rogue lorsqu’il lui répondit :
    – Oui, Potter, dit-il, les yeux étincelants. C’est en effet mon travail. (OP26)
  • […] et soudain la mémoire de Harry bouillonna de souvenirs qui n’étaient pas un peu les siens : un homme au nez crochu hurlait devant une femme recroquevillée pendant qu’un jeune garçon aux cheveux noirs pleurait dans un coin… Un adolescent à la chevelure graisseuse était assis tout seul dans une chambre, pointant sa baguette magique au plafond pour tuer des mouches en plein vol… Une fille riait en voyant un jeune homme efflanqué essayer de monter sur un balai qui ruait comme un cheval.
    – ÇA SUFFIT ! (OP26)
  • – Pourriez-vous me dire quelque chose, monsieur ? l’interrompit Harry en se mettant à nouveau en colère. Pourquoi appelez-vous Voldemort le Seigneur des Ténèbres ? Je n’ai entendu que les Mangemorts lui donner ce nom.
    Rogue ouvrit la bouche comme pour lancer un rugissement, et une femme poussa alors un hurlement quelque part dans le château. (OP26)
  • Le pire souvenir de Rogue : En effet, il était là, juste derrière Harry qui l’observa attentivement. Rogue adolescent paraissait maigre, Noueux et blafard, comme une plante qu’on aurait abandonnée dans l’obscurité. Ses cheveux longs, ternes et graisseux pendaient sur la table, et son nez crochu touchait presque le parchemin sur lequel il écrivait. (OP28)
  • Le pire souvenir de Rogue : – Tiens, voilà de quoi t’amuser un peu, Patmol, dit James à voix basse. Regarde qui est là…
    – Parfait, murmura-t-il. Servilus.
    Harry se retourna pour suivre le regard de Sirius.
    Rogue s’était relevé et rangeait le questionnaire des B.U.S.E. dans son sac. Lorsqu’il quitta l’ombre des buissons et s’éloigna sur la pelouse, Sirius et James se levèrent à leur tour.
    Lupin et Queudver restèrent assis. Lupin était toujours plongé dans son livre mais ses yeux restaient immobiles et une légère ride était apparue entre ses sourcils. Queudver regarda successivement Sirius et James, puis Rogue, une expression d’avidité sur le visage.
    – Ca va, Servilus ? lança James d’une voix forte.
    Rogue réagit si vite qu’il semblait s’être attendu à cette attaque. Lâchant son sac, il plongea la main dans une poche de sa robe de sorcier et sa baguette était déjà à moitié levée lorsque James cria :
    – Expelliarmus !
    La baguette magique de Rogue fit un bond de quatre mètres dans les airs et retomba derrière lui avec un petit bruit mat. Sirius éclata d’un grand rire qui ressemblait à un aboiement.
    – Impedimenta ! dit-il en pointant sa propre baguette sur Rogue qui fut projeté à terre au moment où il plongeait pour ramasser la sienne.
    Autour d’eux, les élèves s’étaient retournés et regardaient. Plusieurs d’entre eux se levèrent pour venir voir d’un peu plus près. Certains semblaient inquiets, d’autres avaient l’air de s’amuser.
    Rogue était allongé par terre, le souffle court. James et Sirius s’avancèrent vers lui, leurs baguettes brandies. En même temps, James lançait des regards par-dessus son épaule vers mes filles assises au bord du lac. Queudver était également debout à présent. Il avait contourné Lupin pour mieux voir et contemplait le spectacle avec délectation.
    – Alors comment s’est passé ton examen, Servilo ? demanda James.
    – Chaque fois que je le regardais, son nez touchait le parchemin, dit Sirius d’un air mauvais. Il va y avoir de grosses taches de gras sur toute sa copie, ils ne pourront pas en lire un mot. […] – Laissez-le TRANQUILLE !
    James et Sirius se retournèrent. James se passa aussitôt la main dans les cheveux.
    L’une des filles assises au bord du lac s’était levée et s’approchait d’eux. Elle avait une épaisse chevelure roux foncé qui lui tombait sur les épaules et d’extraordinaires yeux verts en amande – les yeux de Harry.
    La mère de Harry. (OP28)
  • Le pire souvenir de Rogue : – LAISSEZ-LE TRANQUILLE ! hurla Lily.
    Elle avait sorti sa propre baguette, présent, sous l’oeil méfiant de James et de Sirius.
    – Ah, Evans, ne m’oblige pas à te jeter un sort, dit James avec gravité.
    – Alors, libère-le du maléfice !
    James poussa un profond soupir puis se tourna vers Rogue et marmonna la formule de l’antisort.
    – Et voilà, dit-il tandis que Rogue se relevait tant bien que mal. Tu as de la chance qu’Evans ait été là, Servilus.
    – Je n’ai pas besoin de l’aide d’une sale petite Sang-de-Bourbe comme elle ! (OP28)
  • Le pire souvenir de Rogue :– Alors, dit Rogue en lui serrant si fort le bras que Harry sentait sa main s’engourdir. Alors… Vous avez passé un bon moment, Potter ?
    – N-non, répondit Harry qui essayait vainement de libérer son bras.
    Le visage de Rogue était effrayant : ses lèvres tremblaient, son teint était blanc, ses dents découvertes.
    – Un homme très amusant, votre père, n’est-ce pas ? dit Rogue en secouant Harry si vigoureusement que ses lunettes glissèrent sur son nez.
    – Je… Je n’ai pas…
    Rogue poussa Harry de toutes ses forces, le projetant brutalement à terre.
    – Vous ne raconterez à personne ce que vous avez vu ! vociféra-t-il.
    – Non, répondit Harry en se relevant le plus loin possible de Rogue. Non, bien sûr, je ne…
    – Sortez ! Sortez, je ne veux plus jamais vous revoir dans ce bureau !
    Et tandis que Harry se ruait vers la sortie, un bocal rempli de cafards morts explosa au-dessus de sa tête. (OP28)
  • Lupin : – Je ne voudrais pas que tu juges ton père d’après ce que tu as vu là-bas, Harry. Il n’avait que quinze ans…
    – Moi aussi, j’ai quinze ans, répliqua vivement Harry.
    – Écoute, dit Sirius d’un ton apaisant, James et Rogue se sont haïs dès l’instant où ils se sont vus. Ce sont des choses qui arrivent, tu peux le comprendre, non ? Je crois que James représentait pour Rogue tout ce qu’il aurait voulu être – il était aimé de tout le monde, très doué pour le Quidditch – d’ailleurs, il était doué à peu près en tout. Rogue, lui, était ce petit personnage bizarre, plongé jusqu’aux yeux dans la magie noire, et James – quelle que soit la façon dont il t’est apparu, Harry – a toujours détesté la magie noire. (OP29)
  • Rogue ne collaborant pas avec Ombrage : – Vous êtes mis à l’épreuve ! hurla le professeur Ombrage.
    Rogue se tourna à nouveau vers elle, les sourcils légèrement levés.
    – Vous refusez délibérément de coopérer ! J’attendais mieux de votre part. Lucius Malefoy parle toujours de vous en termes très élogieux ! Et maintenant, sortez de mon bureau ! (OP32)
  • Rogue venait d’apparaître en haut de l’escalier qui descendait vers son bureau. En le voyant, Harry sentit monter en lui une bouffée de haine qui dépassait de très loin ce qu’il éprouvait pour Malefoy… Quoi que Dumbledore puisse dire, il ne pardonnerait jamais à Rogue… Jamais… (OP38)

Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé

  • À Bellatrix : […] Avant de te répondre, dis-je, permets-moi à mon tour de te demander quelque chose. Crois-tu donc vraiment que le Seigneur des Ténèbres ne m’a pas déjà posé chacune de ces questions ? Et crois-tu vraiment que si je n’avais pas été capable de lui donner des réponses satisfaisantes, je serais assis là à parler avec toi ?
    Elle hésita.
    – Je sais qu’il te croit, mais… (PSM2)
  • À Bellatrix : – Tu me demandes où j’étais lors de la chute du Seigneur des Ténèbres. J’étais là où il m’avait ordonné d’aller, à l’école de sorcellerie de Poudlard, parce qu’il voulait que j’espionne Albus Dumbledore. Tu sais sans doute que c’est sur l’ordre du Seigneur des Ténèbres que j’ai pris ce poste ? (PSM2)
  • – Oui, Bellatrix, je suis resté, dit Rogue en trahissant pour la première fois une pointe d’agacement. J’avais un travail confortable que je préférais à un séjour à Azkaban. Ils arrêtaient les Mangemorts, comme tu le sais. La protection de Dumbledore m’a épargné la prison, c’était très pratique et je m’en suis servi. Je le répète : le Seigneur des Ténèbres ne se plaint pas que je sois resté, donc je ne vois pas pourquoi toi, tu me le reprocherais. (PSM2)
  • À Bellatrix : […] Le déplaisir que mon retard avait tout d’abord suscité chez le Seigneur des Ténèbres s’est très vite évanoui, je peux te l’assurer, lorsque j’ai expliqué que je lui étais resté fidèle alors que Dumbledore croyait que je travaillais pour lui. Oui, le Seigneur des Ténèbres pensait que je l’avais quitté à jamais, mais il se trompait. (PSM2)
  • À Bellatrix : – Tu ne m’as donc pas compris ? Seule la protection de Dumbledore m’a épargné de finir à Azkaban ! Ne penses-tu pas que tuer son élève préféré aurait pu le retourner contre moi ? Mais il y avait autre chose. Je dois te rappeler que lorsque Potter est arrivé à Poudlard, beaucoup d’histoires circulaient à son sujet, des rumeurs selon lesquelles il était lui-même un grand mage noir, ce qui expliquait qu’il ait survécu à l’attaque du Seigneur des Ténèbres. En fait, nombre de ses anciens fidèles pensaient que Potter deviendrait peut-être le porte-drapeau autour duquel nous pourrions tous nous regrouper à nouveau. Lorsqu’il a mis les pieds au château pour la première fois, j’étais curieux de le voir, je l’avoue, et pas du tout enclin à le tuer. Bien entendu, il m’est très vite apparu qu’il n’avait aucun talent extraordinaire. Il s’est tiré de situations difficiles grâce à de purs coups de chance et à l’aide d’amis plus doués que lui. C’est un garçon des plus médiocres bien qu’il soit aussi odieux et suffisant que l’était son père autrefois. J’ai fait tout mon possible pour qu’on le renvoie de Poudlard, où je pense qu’il n’a pas vraiment sa place , mais de là à le tuer ou à le laisser tuer son mes yeux… j’aurais été idiot de prendre ce risque, avec Dumbledore si près de moi.
    – Et avec tout ça, nous sommes censés croire que Dumbledore ne t’a jamais soupçonné ? demanda Bellatrix. Il n’a aucune idée de ta véritable allégeance, il continue aveuglément à te faire confiance ?
    – J’ai bien joué mon rôle, répondit Rogue. Et tu oublies la plus grande faiblesse de Dumbledore : il voit toujours les gens meilleurs qu’ils ne sont. (PSM2)
  • Narcissa : – Severus, t’engages-tu à veiller sur mon fils Drago lorsqu’il tentera de réaliser les souhaits du Seigneur des Ténèbres ?
    – Oui, répondit Rogue. (PSM2)
  • Narcissa : – Et t’engages-tu à faire tout ton possible pour le protéger du danger ?
    – Oui, répéta Rogue (PSM2)
  • Narcissa : – Et si cela était nécessaire… s’il semblait que Drago ne puisse réussir…, murmura Narcissa (la main de Rogue tressaillit dans la sienne mais il ne la retira pas ), t’engages-tu à accomplir toi-même la mission que le Seigneur des Ténèbres a confiée à Drago ?
    Il y eut un instant de silence. Bellatrix, les yeux grands ouverts, les regardait, sa baguette posée sur l’étreinte de leurs mains.
    – Oui, répondit Rogue. (PSM2)
  • À Narcissa : Rogue la prit par les poignets et l’obligea à le lâcher. Baissant les yeux vers son visage ruisselant de larmes, il répondit avec lenteur :
    – Je crois qu’en définitive, il a l’intention de me confier la tâche. Mais il est décidé à ce que Drago essaye d’abord. Tu comprends, dans l’hypothèse peu probable où Draho y parviendrait, je pourrais rester un peu plus longtemps à Poudlard pour y jouer mon rôle d’espion, ce qui serait toujours utile. (PSM2)
  • Cours de Défense contre les Forces du Mal fait par Rogue dans un cachot : En entrant dans la pièce, Harry regarda autour de lui. Rogue avait déjà imposé sa personnalité à la pièce. Elle était plus sombre qu’à l’ordinaire, à cause des rideaux qui masquaient les fenêtres, et éclairée par des chandelles. De nouvelles images étaient accrochées aux murs : la plupart montraient des gens qui souffraient, exhibant d’horribles blessures ou des parties du corps étrangement déformées. Personne ne dit mot tandis qu’ils s’installaient en regardant ces monstrueuses représentations. (PSM9)
  • Pendant le cours : – Les forces du Mal, poursuivit Rogue, sont nombreuses, diverses, toujours changeantes, et éternelles. Les combattre, c’est comme combattre un monstre aux multiples têtes. Chaque fois qu’on en tranche une, une autre repousse, plus cruelle encore et plus rusée qu’avant. Vous devez affronter ce qui est instable, mouvant, indestructible.
    Harry regardait fixement Rogue. C’étaqit une chose de reconnaître les foces du Mal comme un ennemi dangereux, une autre d’en parler comme le faisait Rogue, de ce ton caressant, amoureux.
    – Vos défenses, continua Rogue, d’une voix un peu plus sonore, doivent par conséquent être aussi flexibles et inventives que les forces qu’il vous faut vaincre. Ces images (il en montra quelques-unes en passant devant) donnent une assez bonne idée de ce qui arrive lorsqu’on subit le sortilège Doloris, par exemple (il désigna d’un geste une sorcière qui hurlait de douleur), ou le baiser d’un Détraqueur (un sorcier recroquevillé, le regard vide, effondré contre un mur) ou l’agression d’un Inferius (une masse sanglante gisant sur le sol). (PSM9)
  • Pendant le cours : – Vous souvenez-vous que j’avais parlé des sortilèges informulés, Potter ?
    – Oui, répondit Harry avec raideur.
    – Oui, monsieur.
    – Il n’est pas nécessaire de m’appeler “monsieur”, professeur.
    Les mots lui avaient échappé avant même qu’il ne prenne conscience de les avoir prononcés. Plusieurs élèves, dont Hermione, sursautèrent. Mais derrière Rouge, Ron, Dean et Seamus eurent un sourire approbateur.
    – Retenue, samedi soir, dans mon bureau, dit Rogue. Je ne tolère d’impertinences de personne, Potter… pas même lorsqu’elles viennent de l’Elu. (PSM9)
  • À la soirée de Noël organisée par Slughorn : A la grande horreur de Harry, Slughorn tendit le bras et amena Rogue vers eux comme s’il venait de le tirer du néant.
    – Allons, arrêtez de faire la tête et venez avec nous, Severus ! hoqueta Slughorn, la mine réjouie. Je parlais justement des talents extraordinaires de Harry pour préparer les potions ! J’imagine bien sûr que vous y êtes pour quelque chose, puisque vous avez été son professeur pendant cinq ans ! (PSM15)
  • En privé, à Drago : – … pouvez pas vous permettre de commettre des erreurs, Drago, parce que si vous êtes renvoyé…
    – Je n’avais rien à avoir avec ça, d’accord ?
    – J’espère que vous dites la vérité, car c’était à la fois maladroit et idiot. On vous soupçonne déjà d’y être mêlé.
    – Qui me soupçonne ? répliqua Malefoy avec colère. Je vous répète que je n’y suis pour rien, O.K. ? Cette Katie Bell doit avoir un ennemi dont personne ne sait rien. Ne me regardez pas comme ça ! Je sais ce que vous êtes en train de faire, je ne suis pas stupide, mais vous n’y arriverez pas, je vous en empêcherai !
    Il y eut un silence puis Rogue dit à voix basse :
    – Ah… je vois que la tante Bellatrix vous a enseigné l’Occlumancie. Quelles pensées essayez-vous de cacher à votre maître, Drago ?
    – Je n’essaye pas de lui cacher quoi que ce soit, simplement, je ne veux pas que vous vous en mêliez !
    Harry colla un peu plus son oreille contre le trou de la serrure… Qu’était-il arrivé pour que Malefoy parle ainsi à Rogue, à qui il avait toujours montré du respect, et même de l’affection ?
    – C’est donc pour ça que vous m’avez évité, ce trimestre ? Vous aviez peur que j’interfère ? Vous vous rendez compte, Drago, que si quiconque d’autre avait refusé de se présenter dans mon bureau alors que j’en avait fait la demande à plusieurs reprises…
    – Si vous y tenez, donnez-moi une retenue ! Signalez-moi à Dumbledore ! l’interrompit Malefoy avec ironie.
    Il y eut un nouveau silence. Puis Rogue reprit :
    – Vous savez très bien que je ne veux ni l’un ni l’autre.
    – Alors, arrêtez de me convoquer dans votre bureau !
    – Ecoutez-moi bien, dit Rogue, la voix si basse à présent que Harry dut appuyer son oreille de toutes ses forces contre la serrure pour entendre, j’essaye de vous aider. J’ai juré à votre mère que je vous protégerais. J’ai fait le Serment Inviolable, Drago…
    – Dans ce cas, vous allez devoir le trahir parce que je n’ai pas besoin de votre protection ! C’est ma mission, il me l’a confiée et je l’accomplirai. J’ai un plan qui va marcher, il prend simplement un peu plus de temps que je ne le prévoyais ! (PSM15)
  • En privé, à Drago :[…] Maintenant, écoutez-moi bien ! Vous vous montrez imprudent en rôdant la nuit dans les couloirs et en vous laissant surprendre. Si par ailleurs, vous vous fiez à des gens comme Crabbe et Goyle…
    – Ce ne sont pas les seuls, j’en ai d’autres de mon côté, et qui sont beaucoup mieux !
    – Alors, pourquoi ne pas vous confier à moi, afin que je puisse…
    – Je sais très bien ce que vous mijotez ! Vous voulez vous approprier ma gloire ! (PSM15)
  • Harry à Lupin : – Mais, répondit Harry, imaginons simplement que… Dumbledore se trompe au sujet de Rogue…
    – Il y a des gens qui l’ont souvent prétendu. Tout dépend si on fait confiance au jugement de Dumbledore ou pas. Moi, j’ai confiance, donc j’ai aussi confiance en Severus.
    – Mais Dumbledore peut commettre des erreurs, répliqua Harry. Il le dit lui-même. Et vous…
    Il fixa Lupin droit dans les yeux.
    – Franchement, vous aimez Rogue ?
    – Je ne peux pas dire que j’aime ou que je n’aime pas Severus, ni l’un ni l’autre, répondit Lupin. Non, Harry, c’est la vérité, ajouta-t-il en voyant son air sceptique. Nous ne serons peut-être jamais des amis intimes. Tout ce qui s’est passé entre James et Sirius d’un côté et Severus de l’autre a laissé trop de souvenirs amers. Mais je n’oublie pas que pendant l’année où j’ai enseigné à Poudlard, Severus m’a préparé chaque mois la potion Tue-Loup, d’une manière parfaite, si bien que je n’ai jamais eu à souffrir de la pleine lune comme cela m’arrive d’habitude. (PSM16)
  • Lupin à Harry : – Tu as décidé de le haïr, Harry, dit Lupin avec un faible sourire. Et je te comprends. James étant ton père et Sirius ton parrain, tu as hérité d’un vieux préjugé. (PSM16)
  • Dumbledore, après le compte-rendu de Harry : […] Je crois que tu pourrais même considérer que j’ai compris un peu plus de choses que toi. Encore une fois, je suis très content que tu te sois confié à moi mais je puis t’assurer que rien dans ce que tu m’as raconté n’est de nature à m’alarmer. (PSM17)
  • Hagrid surprend une dispute et Harry l’interroge :[…] Qu’est-ce qui s’est passé avec Rogue ?
    – Je ne sais pas Harry, je n’aurais jamais dû être au courant ! Je… Je revenais de la forêt l’autre soir et je les ai entendus parler – ou plutôt se disputer. Je ne voulais pas attirer l’attention sur moi et donc je suis resté dans l’ombre en essayant de ne pas écouter mais c’était… une discussion animée et j’avais du mal à ne pas entendre.
    – Alors ? le pressa Harry tandis que Hagrid dansait maladroitement d’un pied sur l’autre.
    – Alors… j’ai simplement entendu Rogue dire à Dumbledore qu’il avait un peu trop tendance à penser que tout allait de soi mais que lui – Rogue – n’avait peut-être plus envie de le faire…
    – Faire quoi ?
    – Je ne sais pas, Harry. Apparemment, Rogue trouvait qu’il avait trop de travail, c’est tout – et Dumbledore a répondu d’un ton très sec qu’il avait accepté et que c’était comme ça. Il a été assez dur avec lui. Et puis, il a aussi parlé à Rogue d’une enquête qu’il devrait mener dans sa maison, à Serpentard. (PSM19)
  • Dumbledore : – La bague, Harry. La bague de Gaunt. Elle contenait aussi un terrible maléfice. Pardonne-moi mon manque apparent de modetie mais, sans mes prodigieux pouvoirs et sans l’ation opportune du professeur Rogue lorsque je suis revenu à Poudlard, très gravement blessé, je ne serais peut-être plus là pour te raconter cette histoire. Une main desséchée ne semble pas toutefois un prix trop élevé à payer en échange d’un septième de l’âme de Voldemort. La bague n’est plus un Horcruxe. (PSM23)
  • Après le Sectumsempra : – Je n’ai pas voulu ça, affirma aussitôt Harry.
    Sa voix résonna en écho dans l’espace froid et humide.
    – Je ne connaissais pas les effets de ce sortilège.
    Mais Rogue ne l’écoutait pas.
    – Apparemment, je vous ai sous-estimé, Potter, répliqua-t-il à voix basse. Qui aurait pu penser que vous saviez de telles choses en matière de magie noire ? Qui vous a enseigné ce sortilège ?
    – Je… je l’ai lu quelque part ? (PSM24)
  • – C’est votre exemplaire du Manuel avancé de préparation des potions, n’est-ce pas, Potter ?
    – Oui, répondit Harry, qui n’avait pas encore repris haleine.
    – Vous en êtes bien sûr, Potter?
    – Oui, affirma Harry, avec une nuance de défi.
    – C’es l’exemplaire que vous avez acheté chez Fleury et Bott ?
    – Oui, répéta Harry d’un ton ferme.
    – Dans ce cas, pourquoi, demanda Rogue, le nom de Roonil Wazlib est-il inscrit à l’intérieur de la couverture ? (PSM24)
  • – Vous savez ce que je pense, Potter ? poursuivit Rogue à voix très basse. Je pense que vous êtes un menteur, un tricheur, et que vous méritez de rester en retenue avec moi tous les samedis jusqu’à la fin du trimestre. Qu’en dites-vous, Potter ? (PSM24)
  • Trelawney se souvient de la façon dont Rogue a interrompu son entretien d’embauche : – Oui, il y a eu une grande agitation derrière la porte, elle s’est ouverte d’un coup et le barman de l’établissement, un personnage assez fruste, est apparu avec Rogue qui prétendait s’être trompé de chemin, mais moi je pense plutôt qu’il avait été surpris en train d’écouter ma conversation avec Dumbledore. Vous comprenez, lui aussi cherchait un emploi à l’époque et il espérait sans doute obtenir quelques informations ! Après cela, voyez-vous, Dumbledore a paru plus disposé à me confier un poste et je n’ai pu m’empêcher de songer, Harry, que c’était parce qu’il avait su apprécier le contraste frappant entre mon attitude réservée, mon talent manifeste mais discret, et le comportement agressif, arrogant, de ce jeune homme qui était prêt à écouter aux portes pour parvenir à ses fins – Harry, mon cher ? (PSM25)
  • Dumbledore se souvient également : – Le professeur Rogue a commis une terrible…
    – Ne me dites pas que c’était une erreur, monsieur, il écoutait à la porte !
    – Laisse-moi finir, s’il te plaît.
    Dumbledore attendit que Harry ait acquiescé d’un bref signe de tête avant de poursuivre :
    – Le professeur Rogue a commis une terrible erreur. Il était toujours au service de Lord Voldemort le soir où il a entendu la première moitié de la prophétie du professeur Trelawney. Naturellement, il s’est hâté d’en rapporter les termes à son maître puisque celui-ci était concerné au premier chef. Mais il ne savait pas – il n’avait aucun moyen de le savoir – quel était le garçon que Voldemort devait éliminer. Il ne saviat pas non plus que les parents qu’il allait tuer dans sa quête meutrière étaient des personnes que le professeur Rogue connaissait, il ignorait qu’il s’agissait de ta mère et de ton père…
    Harry éclata d’un rire sans joie.
    – Il haïssait mon père autant qu’il haïssait Sirius ! N’avez-vous jamais remarqué, professeur, comme les gens que déteste Rogue ont une très nette tendance à mourir prématurément ?
    – Tu n’as aucune idée du remords qu’a éprouvé le professeur Rogue lorsqu’il a compris comment Lord Voldemort avait interprété la prophétie, Harry. Je suis persuadé que c’est le plus grand regret de sa vie et la raison pour laquelle il est retourné…
    – Mais lui est un très bon occlumens, n’est-ce pas, monsieur ? l’interrompit Harry dont la voix tremblait sous ses efforts pour la maîtriser. Et Voldemort n’est-il pas convaincu que Rogue est de son côté, encore maintenant ? Professeur… comment pouvez-vous être certain que Rogue est dans notre camp ?
    Dumbledore resta silencieux un moment, comme s’il réfléchissait avant de prendre une décision. Enfin, il répondit :
    – J’en suis sûr. J’ai entièrement confiance en Severus Rogue. (PSM25)
  • Dumbledore est atteint par la potion de Voldemort :– Il faut que vous reveniez à l’école, monsieur… Madame Pomfresh…
    – Non…, dit Dumbledore. C’est… le professeur Rogue dont j’ai besoin… Mais je ne crois pas que… je pourrai marcher bien longtemps…
    – Alors, écoutez… Je vais aller frapper à une porte, essayer de trouver un endroit où vous pouvez rester… Ensuite, je courrai chercher Madame…
    – Severus, l’interrompit Dumbledore en articulant clairement. J’ai besoin de Severus… (PSM27)
  • Drago à Dumbledore : – C’est un agent double, espèce de vieillard stupide, il ne travaille pas pour vous, contrairement à ce que vous croyez !
    – Il faut admettre que nous différons sur ce point, Drago. Il se trouve que j’ai confiance dans le professeur Rogue… (PSM27)
  • Dans la tour d’Astronomie :– Drago, vas-y ou alors écarte-toi pour que l’un de nous…, vociféra la femme d’une voix perçante.
    Mais au même instant, la porte s’ouvrit une nouvelle fois et Rogue apparut, la main crispée sur sa baguette. Ses yeux noirs balayèrent la scène, allant de Dumbledore, affalé contre le rempart, jusqu’aux Mangemorts, y compris le loup-garou enragé et Malefoy.
    – Nous avons un problème, Rogue, dit Amycus, l’homme à la silhouette massive, dont le regard et la baguette étaient dirigés l’un et l’autre vers Dumbledore. Ce garçon ne semble pas capable de…
    Mais quelqu’un d’autre avait prononcé le nom de Rogue, d’une voix très faible.
    – Severus…
    Rien, au cours de la soirée, n’aurait pu autant terrifier Harry : pour la première fois, Dumbledore avait un ton suppliant.
    Rogue resta silencieux. Il s’avança et repoussa brutalement Malefoy. Les Mangemorts reculèrent sans un mot. Même le loup-garou paraissait intimidé.
    Rogue observa Dumbledore un moment, et l’on voyait la répugnance, la haine creuser les traits rudes de son visage.
    -Severus… S’il vous plaît…
    Rogue leva sa baguette et la pointa droit sur Dumbledore.
    – Avada Kedavra ! (PSM27)
  • – Endol…, lança Harry pour la deuxième fois, visant la silhouette illuminée par l’incendie, mais Rogue para à nouveau le maléfice.
    Harry le vit ricaner.
    – Vous n’allez quand même pas me jeter des Sortilèges Impardonnables, Potter ! s’exclama-t-il, sa voix couvrant le rugissement des flammes, les cris de Hagrid et les aboiements frénétiques de Crockdur, coincé dans la cabane embrasée. Vous n’en avez ni l’audace, ni la capacité.
    – Incarc…, gronda Harry mais Rogue dévia le sortilège d’un geste du bras presque désinvolte.
    – Battez-vous ! lui cria Harry. Battez-vous, espèce de lâche…
    – Vous m’avez traité de lâche, Potter ? hurla Rogue. Lorsque votre père m’attaquait, c’était toujours à quatre contre un, alors je me demande comment vous l’appelleriez, lui ?
    – Stupé…
    – Paré, encore et toujours, jusqu’à ce que vous appreniez à vous taire et à fermer votre esprit, Potter ! railla Rogue en déviant une nouvelle fois le sortilège. Et toi, maintenant, viens : cria-t-il au gigantesque Mangemort qui se trouvait derrière Harry. Il est temps de partir d’ici, avant que les gens du ministère n’arrivent…
    […] – Non ! rugit la voix de Rogue et la douleur cessa aussi soudainement qu’elle était apparue.
    Harry était recroquevillé dans l’herbe sombre, haletant, la main crispée sur sa baguette. Quelque part au-dessus de lui, Rogue s’exclama :
    – Avez-vous oublié les ordres ? Potter appartient au Seigneur des Ténèbres. Nous devons le lui laisser ! Allez-vous en d’ici ! Filez !
    Harry sentit le sol trépider contre sa joue tandis que le frère et la soeur ainsi que le gigantesque Mangemort obéissaient, courant vers le portail. Harry poussa un cri de rage inarticulé : en cet instant, il ne lui importait plus de vivre ou de mourir. Se relevant péniblement, il s’avança à l’aveuglette, la démarche chancelante, en direction de Rogue, l’homme qu’il haïssait autant à présent qu’il haïssait Voldemort…
    – Sectum…
    Rogue agita sa baguette et le maléfice fut à nouveau repoussé. Mais Harry n’était plus qu’à quelques mètres de lui, mainteannt, et il voyait enfin distinctement sa tête : Rogue ne ricanait plus, ne se moquait plus. Les flammes éclatantes révélaient un visage plein de fureur. Rassemblant tout son pouvoir de concentration, Harry pensa : “Levic…
    – Non, Potter ! s’écria Rogue.
    […] – Vous osez m’attauqer avec mes propres sortilèges, Potter ? C’est moi qui les ai inventés – moi, le Prince de Sang-Mêlé ! Et vous voudriez retourner mes inventions contre moi, comme votre ignoble père, n’est-ce pas ? Je ne crois pas que vous y arriverez… Non !
    Harry avait plongé vers sa baguette mais Rogue lança un maléfice et elle fut expédiée quelques mètres plus loin, hors de vue dans l’obscurité.
    – Alors, tuez-moi, dit Harry, d’une voix haletante.
    Il n’éprouvait aucune peur, simplement de la rage et du mépris.
    – Tuez-moi comme vous l’avez tué lui, espèce de lâche…
    – NE ME TRAITEZ PAS DE LÂCHE ! hurla Rogue.
    Son visage était devenu soudain dément, inhumain, comme s’il éprouvait la même douleur que le chien jappant, gémissant, coincé dans la cabane en feu de Hagrid. (PSM28)
  • Slughorn réagit :– Rogue : vociféra Slughorn, qui paraissait le plus ébranlé, le teint pâle, le front couvert de sueur. Rogue ! Je l’ai eu pour élève ! Je croyais le connaître ! (PSM29)
  • La recherche de Hermione :– Non, non, Harry, ce n’est pas ce que je voulais dire ! répondit-elle aussitôt en regardant autour d’elle pour s’assurer qu’on ne pouvait pas les entendre. J’avais simplement raison au sujet de cette Eileen Prince qui aurait pu posséder le livre. Figure-toi que… c’était la mère de Rogue !
    – Je coryais qu’elle n’était pas très belle, fit remarquer Ron.
    Hermione ne lui accorda aucune attention.
    – En lisant d’autres anciens numéros de la Gazette, j’ai trouvé un minuscule faire-part annonçant le mariage d’Eileen Prince à un homme du nom de Tobias Rogue. Plus tard, une autre annonce disait qu’elle avait donné naissance à un…
    – Assassin, lança séchement Harry.
    – Heu… oui, dit Hermione. Donc… j’avais raison, d’une certaine manière. Rogue devait être fier d’être “mêlé de Prince”, tu comprends ? Tobias Rogue était un Moldu d’après la Gazette. (PSM30)
  • – J’aurais dû l’apporter [le livre de potions] à Dumbledore, dit Harry. Pendant tout ce temps, il m’a montré le mal chez Voldemort, même quand il était à l’école, et moi, j’avais la preuve que Rogue était comme lui…
    – Le mot “mal” est un peu trop fort, répliqua Hermione à voix basse. (PSM30)

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