Citations…
Harry Potter à l’École des Sorciers
- – Professeur McGonagall, voici les élèves de première année, annonça Hagrid.
– Merci Hagrid, dit la sorcière. Je m’en occupe. (ES7) - – Bienvenue à Poudlard, dit le professeur McGonagall. Le banquet de début d’année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l’école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d’elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra des points. À la fin de l’année scolaire, la maison qui aura obtenu le plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue un très grand honneur. J’espère que chacun et chacune d’entre vous aura coeur de bien servir sa maison, quelle qu’elle soit. Je vous conseille de profiter du temps qui vous reste avant le début de cette cérémonie pour soigner votre tenue.
Le regard du professeur s’attarda sur Neville dont la cape était attachée de travers et sur Ron qui avait toujours une tâche sur le nez. D’un geste fébrile, Harry essaya d’aplatir ses cheveux.
– Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le professeur McGonagall. Attendez-moi en silence. (ES7) - – Allons-y maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va commencer.
Le professeur McGonagall était revenue. (ES7) - – Quand j’appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. (ES7)
- – La métamorphose est une des formes de magie les plus dangereuses et les plus complexes que vous aurez étudier, avait-elle dit. Quiconque fera du chahut pendant mes cours sera immédiatement renvoyé avec interdiction de revenir. Vous êtes prévenus. (ES8)
- Harry et Ron se levèrent d’un bond. Ils n’auraient pas été mécontents d’avoir un prétexte pour se battre avec Malefoy, mais le professeur McGonagall accourut aussitôt.
– Que se passe-t-il ? demanda-t-elle. (ES9) - – HARRY POTTER !
Cette fois, ce fut son coeur qui sembla plonger dans sa poitrine à la même vitesse que le balai. Le professeur McGonagall courait vers lui. Harry se releva, les jambes tremblantes.
– Jamais depuis que je suis à Poudlard…
Elle était dans un tel état de choc qu’elle n’arrivait presque plus à parler et ses lunettes lançaient des éclairs furieux.
– Comment avez-vous pu oser… ? Vous auriez pu vous rompre le cou…
– Ce n’était pas sa faute, professeur, intervint Ron, c’est Malefoy qui…
– Taisez-vous, Weasley. Venez avec moi, Potter. (ES9) - – Dehors, Peeves ! aboya-t-elle. (ES9)
- – Potter, je vous présente Olivier Dubois. Dubois, je vous ai trouvé un attrapeur.
L’expression de Dubois passa de la surprise au ravissement.
– Vous parlez sérieusement, professeur ?
– Très sérieusement, répliqua sèchement le professeur McGonagall. Ce garçon a un don. Je n’ai jamais rien vu de semblable. C’était la première fois que vous montiez sur un balai, Potter ?
Harry approuva d’un signe de tête…
– Il a attrapé cette boule de verre après une descente en piqué de quinze mètres. […] Et il s’en est tiré sans la moindre égratignure. (ES9) - – Je vais aller voir le professeur Dumbledore pour lui demander si on peut faire une entorse au règlement et fournir un balai à un élève de première année. Dieu sait que nous avons besoin d’une meilleure équipe que celle de l’année dernière. Nous avons été littéralement écrasés par les Serpentard. Pendant des semaines, je n’ai plus osé regarder Severus Rogue en face…
Le professeur McGonagall observa Harry d’un air grave par-dessus ses lunettes.
– Je veux que vous suivez un entraînement intensif, Potter. Vous avez intérêt à vous donner du mal, sinon, je pourrais revenir sur ma décision de ne pas vous punir pour ce que vous venez de faire.
Puis elle eut soudain un sourire.
– Votre père aurait été fier de vous, ajouta-t-elle. Lui aussi était un excellent joueur de Quidditch. (ES9) - À Harry et Ron : – Vous pouvez vous estimer heureux de ne pas vous être fait tuer, poursuivit le professeur McGonagall. Pourquoi n’êtes-vous pas dans votre dortoir ? (ES10)
- Hermione : – Professeur McGonagall, ne soyez pas trop sévère, s’il vous plaît. Ils étaient venus me chercher.
– Miss Granger ! (ES10) - – Dans ce cas… dit le professeur McGonagall en les fixant tous les trois. Mais laissez-moi vous dire, Miss Granger, que vous êtes bien sotte d’avoir cru que vous pourriez vaincre un troll des montagnes vous toute seule.
[…] – Miss Granger, votre conduite coûtera cinq points à Gryffondor, dit le professeur McGonagall. Vous me décevez beaucoup. Si vous n’êtes pas blessée, vous feriez bien de retourner dans votre tour. Les élèves terminent le repas de Halloween dans leurs maisons respectives.
Hermione s’en alla aussitôt.
Le professeur McGonagall se tourna alors vers Harry et Ron.
– Je vous répète que vous avez eu beaucoup de chance, mais il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves de première année qui auraient été capables de combattre un troll adulte. Vous faites gagner cinq points chacun à Gryffondor. Le professeur Dumbledore sera informé de tout cela. Vous pouvez partir. (ES10) - – JORDAN !
– Excusez-moi, professeur. (ES11) - – Donc, après cette scandaleuse tricherie…
– Jordan ! protesta le professeur McGonagall.
– Je voulais dire après cette faute révoltante…
– Jordan, je vous préviens… (ES11) - Le professeur McGonagall, vêtue d’une robe de chambre écossaise, les cheveux dans un filet, tenait Malefoy par l’oreille.
– Vous aurez une retenue ! s’écria-t-elle. Et j’enlève vingt points à Serpentard. Se promener dans le château au milieu de la nuit, comment osez-vous ?
– Vous ne comprenez pas, professeur. Harry Potter va arriver avec un dragon ! se défendit Malefoy.
– Qu’est-ce que c’est que ces bêtises ? Comment pouvez-vous avoir l’audace de proférer de tels mensonges ? Venez, il va falloir que je parle de vous au professeur Rogue, Malefoy ! (ES14) - – Je n’aurais jamais cru ça de vous. Mr Rusard m’a dit que vous étiez au sommet de la Tour d’Astronomie. Or, il est une heure du matin. J’exige des explications !
Pour la première fois, Hermione fut incapable de répondre à la question d’un professeur. Elle restait immobile comme une statue, les yeux fixés sur le bout de ses chaussons.
– J’ai une petite idée sur ce qui s’est passé, reprit le professeur McGonagall. Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour le comprendre. Vous avez raconté à Drago Malefoy une histoire à dormir debout au sujet d’un prétendu dragon pour l’attirer hors de son lit et lui créer des ennuis. Je l’ai déjà pris sur le fait. Et vous devez être très contents que Neville Londubat ait également cru à votre histoire ? (ES15) - – Je suis outrée, dit le professeur McGonagall. Quatre élèves qui se promènent dans les couloirs la même nuit ! Je n’ai jamais vu une chose pareille. Miss Granger, je pensais que vous étiez plus raisonnable. Quant à vous, Mr Potter, je croyais que vous attachiez plus de prix au prestige de Gryffondor. Vous serez tous les trois en retenue et, croyez-moi, vous aurez du travail à faire ! Oui, oui, vous aussi, Mr Londubat, rien ne vous autorise à errer dans les couloirs en pleine nuit, encore moins en cette période, c’est extrêmement dangereux et j’enlève cinquante points à Gryffondor.
– Cinquante ? s’exclama Harry, suffoqué.
Ils perdaient du même coup la tête du championnat qu’ils avaient gagnée lors du dernier match de Quidditch.
– Cinquante points chacun ! précisa le professeur McGonagall.
– Professeur, s’il vous plaît…
– Vous ne pouvez pas…
– Ce n’est pas à vous de me dire ce que je peux faire ou pas, Potter. Et maintenant, retournez vous coucher tous les trois. Jamais des élèves de Gryffondor ne m’ont fait autant honte. (ES15) - […] une voix résonna soudain dans le hall.
C’était le professeur McGonagall qui traversait le hall avec une énorme pile de livres dans les bras.
– On veut voir le professeur Dumbledore, dit courageusement Hermione.
– Voir le professeur Dumbledore ? répéta le professeur McGonagall, comme si elle trouvait l’idée particulièrement saugrenue. Et pourquoi donc ?
– C’est… c’est un secret, répondit Harry, la gorge sèche.
Sa réponse n’était pas très habile, pensa-t-il en voyant le professeur McGonagall froncer le nez.
– Le professeur Dumbledore est parti il y a dix minutes, répondit-elle froidement. Il a reçu un hibou urgent du ministère de la Magie et il s’est immédiatement envolé pour Londres.
– Il est parti ? dit Harry d’une voix fébrile.
– Le professeur Dumbledore est un grand sorcier, Potter, il est très demandé.
– Mais c’est très important, ce que j’ai à lui dire !
– Vous avez quelque chose de plus important à lui dire que le ministre de la Magie, Potter ?
– Écoutez, reprit Harry en renonçant à toute prudence. Il s’agit de la Pierre philosophale.
La pile de livres que le professeur McGonagall avait dans les bras s’effondra sur le sol, mais elle ne se baissa pas pour les ramasser.
– Comment savez-vous ?… balbutia-t-elle.
– Professeur, je crois, ou plutôt, je sais, que Ro… que quelqu’un va essayer de voler la Pierre. C’est pour ça qu’il faut que je parle au professeur Dumbledore.
Elle parut à la fois stupéfaite et méfiante.
– Le professeur Dumbledore sera de retour demain, dit-elle enfin. Je ne sais pas comment vous avez fait pour connaître l’existence de la Pierre, mais soyez rassuré, personne ne peut la dérober, elle est trop bien protégée.
– Mais, professeur…
– Potter, je sais ce que je dis, répliqua-t-elle sèchement. (ES15) - Harry : […] McGonagall a donné vie aux pièces d’échecs. […] (ES16)
Harry Potter et la Chambre des Secrets
- – Assis ! ordonna-t-elle.
Tous deux reprirent place sur leurs chaises, auprès du feu.
– Explications ! ajouta-t-elle, les lunettes étincelantes de menaces. (CS5) - – Pourquoi ne nous avez-vous pas envoyé une lettre par hibou express ? Vous aviez bien un hibou ou une chouette sous la main, j’imagine ? demanda sèchement le professeur McGonagall à Harry.
Harry la regarda bouche bée. Maintenant qu’elle le disait, il lui semblait que c’était la chose la plus évidente à faire.
– Je… je n’ai pas pensé…
– C’est ce que je vois, répliqua le professeur McGonagall. (CS5) - Ron pense qu’il est renvoyé : De quoi parlez-vous, Weasley ? aboya le professeur McGonagall. (CS5)
- – Et en parlant de Gryffondor… reprit sèchement le professeur McGonagall. Mais Harry l’interrompit.
– Professeur, dit-il, quand nous avons emprunté la voiture, le trimestre n’avait pas encore commencé. Donc, nous ne devrions pas avoir de points de pénalité, n’est-ce pas ?
Le professeur McGonagall lui lança un regard perçant, mais il aurait juré qu’elle avait presque souri.
– Je n’enlèverai pas de points à Gryffondor, dit-elle, au grand soulagement de Harry. Mais vous aurez chacun une retenue. (CS5) - – Elle [McGonagall] ne voulait pas qu’on aille se pavaner devant les autres. Arriver en voiture volante… on aurait eu notre petit succès ! (CS5)
- Ron écrasa accidentellement son scarabée avec son coude et dut en demander un autre, ce qui mécontenta grandement le professeur McGonagall. (CS6)
- Ah, vous êtes là, Potter et Weasley. Le professeur McGonagall s’avança vers eux, l’air sévère. Votre retenue aura lieu ce soir même.
– Qu’est-ce qu’on devra faire ? demanda Ron en réprimant un rot.
– Vous, vous allez astiquer l’argenterie dans la salle des trophées avec Mr Rusard. Et interdiction d’avoir recours à la magie, Weasley… De l’huile de coude, c’est tout.
[…] – Quant à vous, Potter, vous aiderez le professeur Lockhart à répondre au courrier de ses admirateurs.
– Oh, non ! Je ne pourrais pas aller plutôt dans la salle des trophées, moi aussi ? dit Harry d’un ton désespéré.
– Certainement pas, répliqua le professeur McGonagall en haussant les sourcils. Le professeur Lockhart tient à ce que ce soit vous. Huit heures pile tous les deux.
(CS6) - – Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait empêcher ce garçon de jouer au Quidditch, Severus, dit sèchement le professeur McGonagall. Cette chatte n’a pas été assommée à coups de manche à balai. Et il n’y a aucune preuve que Potter ait fait quelque chose de répréhensible. (CS9)
- – Il y avait une grappe de raisins à côté de lui [Crivey], dit le professeur McGonagall. Je pense qu’il voulait rendre visite à Potter. (CS10)
- – Pétrifié ? murmura Madame Pomfresh.
– Oui, répondit le professeur McGonagall, mais… je frissonne rien que d’y penser… Si Albus n’était pas descendu à ce moment-là, qui sait ce qui aurait pu… (CS10) - – Vous pensez qu’il aurait pu prendre une photo de son agresseur ? demanda précipitamment le professeur McGonagall. (CS10)
- – Qu’est-ce que cela signifie, Albus ? demanda le professeur McGonagall d’une voix inquiète. (CS10)
- Le professeur McGonagall regarda Dumbledore avec de grands yeux ronds.
– Mais Albus… qui… (CS10) - – Ça suffit, Peeves ! aboya le professeur McGonagall. […] (CS11)
- – Par ici, Potter, dit-elle.
– Professeur, je vous jure que ce n’est pas moi qui…
– Ça ne relève plus de ma compétence, Potter, coupa sèchement le professeur McGonagall. (CS11) - – Le match est annulé, annonça le professeur McGonagall dans le mégaphone.
Une explosion de cris et de huées monta aussitôt des gradins. Olivier Dubois, l’air atterré, se précipita vers le professeur McGonagall sans prendre la peine de descendre de son balai.
– Mais, professeur, s’écria-t-il, il faut absolument qu’on joue… La coupe… Gryffondor…
Le professeur McGonagall ne lui prêta aucune attention et continua de crier dans son mégaphone.
– Tous les élèves doivent immédiatement retourner dans leur salle commune où il leur sera donné de plus amples informations. Dépêchez-vous, s’il vous plaît ! (CS14) - – Vous allez avoir un choc, avertit le professeur d’une voix étonnamment douce. Elle avait pris la direction de l’infirmerie. Il y a eu une autre agression, dit-elle. Une double agression, encore une fois. (CS14)
- – On les a trouvées près de la bibliothèque, dit le professeur McGonagall. Elle leur montra alors un petit miroir circulaire.
– Ce miroir était par terre, côté d’elles. J’imagine que vous n’avez pas d’explication ?
Harry et Ron firent « non » de la tête, sans quitter Hermione des yeux.
– Je vais vous ramener à la Tour de Gryffondor, dit le professeur McGonagall d’un ton grave. Il faut également que je parle aux autres élèves. (CS14) - – A compter d’aujourd’hui, tous les élèves devront regagner leurs salles communes à six heures du soir. Passée cette heure, aucun élève ne devra plus quitter son dortoir. A la fin de chaque cours, un professeur vous accompagnera dans la classe suivante. Tous les entraînements et les matches de Quidditch sont reportés à une date ultérieure et il n’y aura plus aucune activité le soir. (CS14)
- – Je n’ai pas besoin d’ajouter que j’ai rarement été aussi bouleversée. Si le coupable n’est pas bientôt arrêté, il faudra s’attendre à une fermeture pure et simple de l’école. Je demande à tous ceux qui pourraient avoir des renseignements à fournir en rapport avec ces agressions de les communiquer sans délai. (CS14)
- Drago : McGonagall ne va pas durer longtemps, elle assure l’intérim, c’est tout… (CS15)
- – Si nous faisons tout notre possible pour que l’école reste ouverte, répliqua le professeur McGonagall d’un ton sévère, c’est pour que vous puissiez poursuivre vos études. Par conséquent, les examens se dérouleront comme d’habitude et je vous conseille de réviser très sérieusement. (CS16)
- – Le professeur Dumbledore nous a donné pour consigne de faire fonctionner l’école le plus normalement possible, dit-elle. Ce qui signifie, est-il besoin de le préciser, que nous devons mesurer en fin d’année ce que vous avez retenu de vos cours. (CS16)
- – Le professeur Chourave vient de m’informer que les mandragores sont enfin prêtes à être coupées. Ce soir, nous serons en mesure de ranimer les élèves qui ont été pétrifiés. L’un ou l’une d’entre eux pourra peut-être nous révéler qui les a attaqués et j’ai bon espoir que cette terrible année se termine avec la capture du coupable. (CS16)
- – Potter ! Weasley ! Qu’est-ce que vous faites là ? Harry et Ron se figèrent sur place. C’était le professeur McGonagall, les lèvres plus minces que jamais.
– Nous étions… nous allions… balbutia Ron. Nous allions voir…
– Hermione, acheva Harry.
Le professeur McGonagall se tourna vers lui en même temps que Ron.
-Il y a un temps fou qu’on ne l’a pas vue, professeur, reprit Harry, et nous pensions lui faire une petite visite à l’infirmerie pour lui dire que les mandragores étaient prêtes et que… qu’elle ne devait pas s’inquiéter…
Le professeur McGonagall ne l’avait pas quitté du regard et pendant un instant, Harry pensa qu’elle allait exploser, mais elle lui répondit d’une voix étrangement rauque :
– Bien sûr, je comprends…
Stupéfait, Harry vit alors une larme briller dans ses yeux.
– Je comprends ce qu’ont dû souffrir les amis de ceux qui ont été… Je le comprends très bien. Bien sûr, Potter, vous pouvez aller voir Miss Granger. Je vais informer le professeur Binns que vous n’assisterez pas à son cours. Dites à Madame Pomfresh que je vous ai donné mon autorisation. (CS16) - Mais en guise de cloche, ce fut la voix amplifiée du professeur McGonagall qui résonna à leurs oreilles.
– Tous les élèves doivent immédiatement regagner leurs dortoirs. Les professeurs sont attendus dans leur salle. Dépêchez-vous, s’il vous plaît. (CS16) - – Le pire est arrivé, annonça-t-elle dans le silence. Une élève a été capturée par le monstre et emmenée dans la Chambre. (CS16)
- – L’héritier de Serpentard a laissé un autre message, répondit le professeur McGonagall, le teint livide. Juste au-dessous du premier message, il a écrit : Son squelette reposera à jamais dans la Chambre.
– Qui est la victime ? demanda Madame Bibine qui s’était laissée tomber sur une chaise.
– Ginny Weasley, répondit le professeur McGonagall. (CS16) - – Nous allons devoir renvoyer tous les élèves chez eux dès demain, poursuivit le professeur McGonagall. C’est la fin du collège Poudlard. Dumbledore a toujours dit… (CS16)
- – Nous comptons donc sur vous, Gilderoy, dit le professeur McGonagall. Il vous faudra agir dès ce soir. Nous ferons en sorte que personne ne vienne vous déranger. Comme ça, vous pourrez neutraliser le monstre à vous tout seul. Vous avez enfin carte blanche. (CS16)
- – Bien, dit le professeur McGonagall, l’air dédaigneux, au moins, nous ne l’aurons plus dans nos pieds. Maintenant, il faut informer les élèves de ce qui s’est produit. Vous leur direz que le Poudlard Express les ramènera chez eux dès demain matin. Et assurez-vous que tous les élèves ont bien regagné leurs dortoirs. (CS16)
Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban
- Le professeur McGonagall avait un don pour faire naître en lui un sentiment de culpabilité.
– Inutile d’avoir l’air si inquiet, je voulais simplement vous parler dans mon bureau, leur dit-elle. Vous pouvez rester ici, Weasley, je n’ai pas besoin de vous. (PA5) - – De quoi a-t-il besoin ? demanda le professeur McGonagall d’un ton cassant. De repos ? Peut-être devrait-il passer la nuit à l’infirmerie ? (PA5)
- – Vous êtes sûr que vous vous sentez bien, Potter ? demanda sèchement le professeur McGonagall.
– Oui, assura Harry.
– Dans ce cas, attendez-moi dehors, j’ai quelque chose à dire à Miss Granger à propos de son emploi du temps, ensuite nous descendrons participer au festin. (PA5) - – Enfin, qu’est-ce qui vous arrive, aujourd’hui ? s’étonna le professeur McGonagall qui reprit sa forme habituelle en émettant un « pop » semblable au bruit d’une bouteille de Champagne qu’on débouche. C’est la première fois que mes métamorphoses ne déclenchent aucun applaudissement.
Tous les regards se tournèrent à nouveau vers Harry, mais personne ne dit rien. Hermione leva alors la main.
– Voilà ce qui s’est passé, professeur, dit-elle, nous avons eu notre premier cours de Divination, nous avons lu l’avenir dans les feuilles de thé et…
– Ah, je comprends, l’interrompit le professeur McGonagall en fronçant les sourcils. Inutile d’aller plus loin, Miss Granger. Dites-moi plutôt qui doit mourir cette année ?
Les élèves la regardèrent avec des yeux ronds.
– Moi, dit Harry.
– Je vois, dit le professeur McGonagall en fixant Harry de ses yeux brillants. Il faut savoir, Potter, que chaque année depuis son arrivée dans cette école, Sibylle Trelawney a prédit la mort de quelqu’un. Or, jusqu’à présent, tout le monde est resté bien vivant. Elle commence toujours l’année scolaire en décelant des présages de mort. Si je n’avais pas pour habitude de ne jamais dire de mal de mes collègues…
Le professeur McGonagall s’interrompit et chacun put voir que les ailes de son nez étaient devenues livides.
– La Divination est l’une des branches les plus nébuleuses de la magie, reprit-elle plus calmement. Je ne vous cacherai pas que j’éprouve un certain agacement devant ce genre de pratiques. Les voyants véritables sont extrêmement rares et le professeur Trelawney…
Elle s’interrompit à nouveau, puis continua d’un ton très naturel :
– Vous me paraissez en excellente santé, Potter, aussi j’ai le regret de vous annoncer que vous ne serez pas dispensé de faire votre prochain devoir. Mais si vous mourez, je vous promets que vous ne serez pas obligé de me le rendre. (PA5) - – J’ai bien peur que non, Potter, déclara-t-elle. Vous avez entendu ce que j’ai dit ? Pas d’autorisation, pas de sortie, c’est le règlement.
– Mais, professeur, mon oncle et ma tante sont… sont des Moldus, ils ne comprennent pas très bien… ce qui se passe à Poudlard, les formulaires et tout ça, dit Harry, encouragé par Ron qui hochait vigoureusement la tête. Si vous vouliez bien me donner votre permission…
– Eh bien, je ne vous la donne pas, trancha le professeur McGonagall en rangeant ses papiers dans un tiroir. Le formulaire dit clairement que la signature des parents ou du responsable est absolument nécessaire. (PA8) - aux Trois Balais, Pré-au-Lard : Le jus d’oeillet dans un petit verre ? dit une voix de femme.
– Pour moi, répondit la voix du professeur McGonagall. (PA10) - – Vous avez raconté ça dans toute l’auberge, Hagrid ? dit le professeur McGonagall d’un ton exaspéré. (PA10)
- À propos des Détraqueurs : – Il a bien raison, dit sèchement le professeur McGonagall, comment voulez-vous qu’on donne des cours avec des horreurs pareilles autour de nous ? (PA10)
- – Justement, reprit le professeur McGonagall. Black et Potter, les chefs de leur petite bande. Tous les deux très brillants, bien sûr – exceptionnellement brillants, en vérité – mais je crois que jamais aucun élève ne nous a causé autant d’ennuis que ces deux-là. (PA10)
- – Alors, Black est devenu le Gardien du Secret des Potter ? murmura Rosmerta.
-Bien entendu, répondit le professeur McGonagall. James Potter a affirmé à Dumbledore que Black aurait préféré mourir plutôt que de révéler où ils se trouvaient et que Black avait lui-même l’intention de se cacher. Pourtant, Dumbledore restait inquiet. Je me souviens de l’avoir entendu proposer à Potter de devenir lui-même le Gardien du Secret.
– Il soupçonnait Black ? s’étonna Madame Rosmerta.
– Il était persuadé qu’un proche des Potter informait régulièrement Vous-Savez-Qui de leurs déplacements, répondit sombrement le professeur McGonagall. En fait, il pensait depuis longtemps que quelqu’un nous trahissait en fournissant des renseignements à Vous-Savez-Qui. (PA10) - – Hagrid, je vous en prie ! protesta le professeur McGonagall. Parlez moins fort ! (PA10)
- À propos de Pettigrow : – Il avait un véritable culte pour Black et Potter, dit le professeur McGonagall. Mais il n’était pas du tout à leur niveau. Il m’est arrivé d’être assez sévère avec lui. Vous imaginez à quel point je… je le regrette aujourd’hui. (PA10)
- À propos de Pettigrow : Le professeur McGonagall se moucha, puis dit d’une voix douloureuse :
– Quel idiot… Il avait toujours été très mauvais dans les combats en duel… Il aurait dû laisser faire le ministère. (PA10) - – Je ne pourrai jamais, Monsieur le Directeur, dit-elle. Si je m’assieds parmi vous, nous serons treize à table ! Ce serait le signe d’un grand malheur ! N’oublions jamais que lorsqu’il y a treize convives autour d’une table, le premier qui se lève sera le premier à mourir !
– Eh bien, prenons le risque, Sibylle, dit le professeur McGonagall d’un ton agacé. Asseyez-vous donc, la dinde est en train de refroidir. (PA11) - Professeur McGonagall : – Un peu de tripes, Sibylle ? (PA11)
- À propos de l’absence de Lupin : – J’imagine que vous deviez déjà le savoir, Sibylle ? dit le professeur McGonagall, les sourcils levés. Le professeur Trelawney lui lança un regard glacial.
– Bien sûr que je le savais, Minerva, répliqua-t-elle d’une voix feutrée. Mais ce n’est pas parce qu’on sait les choses qu’il faut s’en vanter sans cesse. Je me comporte souvent comme si je n’avais pas le Troisième oeil pour ne pas mettre les autres mal à l’aise.
– Voilà qui explique bien des choses, dit le professeur McGonagall d’un ton incisif.
La voix du professeur Trelawney devint soudain beaucoup moins mystérieuse.
– Si vous voulez tout savoir, Minerva, dit-elle, j’ai vu que ce malheureux professeur Lupin ne restera pas parmi nous bien longtemps. Il semble lui-même conscient que le temps lui est compté. Il a tout simplement pris la fuite lorsque je lui ai proposé de lire son avenir dans la boule de cristal.
– Voyez-vous ça, dit sèchement le professeur McGonagall. (PA11) - Harry et Ron furent les premiers à se lever. Le professeur Trelawney poussa alors un cri perçant.
– Mes enfants ! s’exclama-t-elle. Lequel de vous deux s’est levé le premier ? Lequel ?
– Je ne sais pas, répondit Ron en regardant Harry d’un air gêné.
– Je crois que cela n’a aucune importance, déclara le professeur McGonagall d’un ton glacial. A moins qu’un tueur fou attende de découper à coups de hache le premier qui sortira de cette salle. (PA11) - – Alors, le voilà, dit précipitamment le professeur McGonagall. Miss Granger vient de me prévenir qu’on vous avait envoyé un balai, Potter. (PA11)
- – Je peux ? demanda le professeur McGonagall.
Sans attendre la réponse, elle leur prit le balai des mains et l’examina minutieusement d’un bout à l’autre du manche.
– Et vous dites qu’il n’était accompagné d’aucune carte, Potter ? Aucun message d’aucune sorte ?
– Non, dit simplement Harry.
-Bien… Dans ce cas, je crois que je vais l’emporter avec moi, dit le professeur McGonagall.
– Qu… Quoi ? s’exclama Harry en se levant d’un bond. Pourquoi ?
– Il va falloir vérifier s’il n’a pas subi de mauvais sorts. Bien entendu, je ne suis pas une experte, mais Madame Bibine et le professeur Flitwick vont devoir le démonter entièrement.
– Le démonter ? répéta Ron, comme si le professeur McGonagall était devenue folle.
– Ça ne devrait pas durer plus de quelques semaines, dit le professeur. Si nous sommes certains qu’il n’y a pas eu de mauvais sort, nous vous le rendrons.
– Il marche très bien, ce balai ! protesta Harry, la voix un peu tremblante. Je vous assure, professeur…
– Vous n’en savez rien, Potter, répliqua le professeur McGonagall d’un ton aimable. Tant que vous n’aurez pas volé avec, en tout cas. Et je vous annonce tout de suite que c’est hors de question jusqu’à ce que nous ayons la certitude qu’il n’a pas été trafiqué. Je vous tiendrai au courant. (PA11) - Ron : – Pourquoi est-ce que tu as été tout raconter à McGonagall ?
[…] – Parce que j’ai pensé – et le professeur McGonagall était d’accord avec moi – que ce balai a sans doute été envoyé à Harry par Sirius Black ! (PA11) - – Je vais aller lui parler, Harry, promit-il. Je vais la raisonner… Un Éclair de Feu… Un véritable Éclair de Feu dans notre équipe… Elle souhaite la victoire de Gryffondor autant que nous… Je vais la convaincre… Un Éclair de Feu… (PA12)
- – Regardez où vous allez, Potter !
– Désolé, professeur.
– Je vous ai cherché dans la salle commune de Gryffondor. Je voulais vous dire que nous avons fait toutes les vérifications possibles et que votre balai semble parfaitement normal. Vous avez un ami très généreux, Potter…
Harry resta bouche bée. Elle lui tendit son Éclair de Feu qui paraissait aussi resplendissant qu’au premier jour.
– Je peux vraiment le reprendre ? demanda-t-il d’une voix timide. Pour de bon ?
– Pour de bon, assura le professeur McGonagall en souriant, ce qui était rare chez elle. Je crois que vous devriez l’essayer avant le match de samedi. Dites-moi, Potter… vous ferez tout ce que vous pourrez pour gagner, n’est-ce pas ? Sinon, nous aurons perdu pour la huitième année consécutive, ainsi que me l’a aimablement fait remarquer le professeur Rogue… (PA12) - – Jordan, vous voudriez bien commenter ce qui se passe sur le terrain ? l’interrompit le professeur McGonagall.
– Vous avez raison, professeur… Je donnais simplement les dernières nouvelles. Signalons au passage que l’Éclair de Feu est équipé d’un frein automatique intégré…
– Jordan ! (PA13) - Professeur McGonagall : – JORDAN ! VOUS AVEZ REÇU DE L’ARGENT POUR FAIRE LA PUBLICITÉ DE L’ÉCLAIR DE FEU OU QUOI ? CONCENTREZ-VOUS SUR LE COMMENTAIRE DU MATCH ! (PA13)
- – Un stratagème lamentable ! hurla-t-elle. Une tentative lâche et abjecte pour déstabiliser l’Attrapeur de Gryffondor ! Vous aurez tous une retenue ! Et j’enlève cinquante points à Serpentard ! Soyez certains que je parlerai de cette histoire au professeur Dumbledore ! Ah, justement, le voilà ! (PA13)
- – Bon, allez, maintenant, a suffit !
Le professeur McGonagall arriva à son tour. Elle s’avança dans la pièce en lançant des regards furieux.
– Je suis enchantée que Gryffondor ait gagné le match, dit-elle, mais tout cela devient ridicule ! Percy, j’attendais mieux de votre part ! (PA13) - – CE N’ÉTAIT PAS UN CAUCHEMAR ! s’écria Ron. PROFESSEUR, JE ME SUIS REVEILLÉ, ET SIRIUS BLACK SE TENAIT DEVANT MOI, UN COUTEAU À LA MAIN !
Le professeur McGonagall le regarda fixement.
– Ne soyez pas ridicule, Weasley, comment aurait-il pu franchir le portrait ? (PA13) - – Chevalier du Catogan, dit-elle, avez-vous laissé entrer un homme dans la Tour de Gryffondor il y a quelques instant ?
– Sans aucun doute, gente dame, s’écria le chevalier.
Il y eut un silence stupéfait.
– Vous… vous avez fait ça ? s’indigna le professeur McGonagall. Mais… le mot de passe !
– Il les avait tous ! assura fièrement le chevalier. Tous ceux de la semaine ! Écrits sur un morceau de papier. Il me les a lus l’un après l’autre ! (PA13) - Qui, dit-elle d’une voix frémissante, qui a été assez stupide pour noter tous les mots de passe de la semaine et les laisser traîner n’importe où ?
Il y eut un silence total, bientôt rompu par un petit cri apeuré. Puis, Neville Londubat, tremblant de la tête aux pieds, leva lentement la main. (PA13) - – TRENTE À ZÉRO ! BIEN FAIT POUR VOUS, BANDE DE SALES TRICHEURS…
– Jordan, soyez moins partial dans vos commentaires !
– Je dis les choses telles qu’elles sont, professeur ! [McGonagall] (PA15) - Lee poussa de tels jurons que le professeur McGonagall essaya de lui arracher des mains le porte-voix magique. (PA15)
- – ESPÈCE DE SALE TRICHEUR ! cria Lee Jordan dans le mégaphone en se tenant à distance du professeur McGonagall. ESPÈCE D’ABOMINABLE PETIT…
Mais le professeur McGonagall ne s’offusqua même pas du terme qu’il venait d’employer. Elle était trop occupée à brandir le poing en direction de Malefoy. Son chapeau était tombé et elle aussi hurlait avec colère. (PA15) - – Ça s’appelle un Retourneur de Temps, chuchota Hermione. C’est le professeur McGonagall qui me l’a donné le premier jour de la rentrée. Je m’en suis servie toute l’année pour pouvoir assister à tous mes cours. Le professeur McGonagall m’a fait jurer de n’en parler à personne. Il a fallu qu’elle écrive plein de lettres au ministère de la Magie pour m’en obtenir un. Elle leur a dit que j’étais une élève modèle et que je ne m’en servirais que pour mes études… (PA21)
- Hermione : […] Le professeur McGonagall m’a raconté des choses horribles qui sont arrivées à des sorciers parce qu’ils avaient cherché à modifier le temps… Certains se sont tués eux-mêmes par erreur dans leur passé ou leur futur ! (PA21)
Harry Potter et la Coupe de Feu
- – Que… Qu’est-ce que vous faites ? balbutia le professeur McGonagall en suivant des yeux l’animal qui se tortillait dans les airs.
– J’enseigne, répondit-il.
– Vous ens… Maugrey, c’est un élève ? s’écria le professeur McGonagall d’une voix suraiguë en laissant tomber ses livres par terre.
– Ouais, dit Maugrey.
– Non ! hurla McGonagall qui dévala l’escalier, sa baguette magique en avant.
Un instant plus tard, il y eut un craquement sonore et Drago Malefoy réapparut, recroquevillé sur le sol, ses cheveux blonds et soignés tombant sur son visage qui était devenu d’un rosé brillant. Il se releva en faisant la grimace.
– Maugrey, nous n’avons jamais recours à la métamorphose pour infliger des punitions ! dit le professeur McGonagall d’une voix faible. Le professeur Dumbledore vous l’a sûrement précisé ?
– Il y a peut-être fait allusion, c’est possible, répondit Maugrey en se grattant le menton d’un air indifférent. Mais j’ai pensé qu’un bon traitement de choc…
– Nous donnons des retenues, Maugrey ! Ou nous parlons avec le responsable de la maison à laquelle appartient l’élève fautif ! (CF13) - – Vous entrez désormais dans une phase très importante de votre apprentissage de la magie ! leur dit-elle, le regard dangereusement étincelant derrière ses lunettes rectangulaires. Vos Brevets Universels de Sorcellerie Élémentaire approchent…
– On n’a pas de B.U.S.E. à passer avant la cinquième année ! s’indigna Dean Thomas.
– C’est possible, Thomas, mais croyez-moi, vous avez grand besoin de vous y préparer ! Miss Granger est la seule élève de cette classe qui ait réussi à transformer un hérisson en une pelote d’épingles acceptable. Je vous rappellerai, Thomas, que votre pelote à vous se recroqueville de terreur dès qu’on l’approche avec une épingle ! (CF15) - – Londubat, vous serez bien aimable de ne révéler à aucun des élèves de Durmstrang que vous êtes incapable de réussir un simple sortilège de Transfert ! lança le professeur McGonagall au terme d’un cours particulièrement difficile pendant lequel Neville avait accidentellement transplanté ses propres oreilles sur un cactus. (CF15)
- – Weasley, redressez votre chapeau, dit sèchement à Ron le professeur McGonagall. Miss Patil, ôtez de vos cheveux cet accessoire ridicule. (CF15)
- – Dumbledore, vous savez parfaitement que vous n’avez commis aucune erreur ! s’indigna le professeur McGonagall. Quelle absurdité, vraiment ! Harry n’aurait pas pu franchir cette ligne lui-même et comme le professeur Dumbledore le croit quand il dit qu’il n’a pas demandé à un élève plus âgé de le faire pour lui, je suis convaincue que cela devrait nous suffire !
– Elle lança un regard furieux au professeur Rogue. (CF17) - – Potter ! Weasley ! Pourriez-vous s’il vous plaît faire un peu attention à ce qui se passe ?
– La voix irritée du professeur McGonagall claqua comme un fouet […] (CF22) - – Si Potter et Weasley veulent bien être assez aimables pour cesser de se comporter comme des enfants de cinq ans, dit McGonagall avec un regard furieux, tandis que la tête du haddock tombait par terre, tranchée par le bec du perroquet, je pourrai peut-être vous annoncer une nouvelle importante. Le bal de Noël approche. Il s’agit d’une tradition du Tournoi des Trois Sorciers, qui donne l’occasion de mieux connaître nos invités étrangers. Le bal est ouvert à tous les élèves à partir de la quatrième année mais vous avez le droit d’y inviter des élèves plus jeunes, si vous le souhaitez… (CF22)
- – Les tenues de soirée seront obligatoires, poursuivit le professeur McGonagall. Le bal aura lieu dans la Grande Salle, le jour de Noël, il commencera à huit heures du soir et se terminera à minuit.
Le professeur McGonagall lança à toute la classe un regard appuyé.
– Bien entendu, le bal de Noël a toujours quelque chose d’un peu… échevelé, reprit-elle d’un ton désapprobateur.
[…] – Cela ne signifie PAS, poursuivit le professeur McGonagall, que nous tolérerons de la part des élèves de Poudlard une conduite plus relâchée qu’à l’ordinaire. Je serais extrêmement mécontente si jamais je voyais un ou une élève de Gryffondor se comporter d’une manière qui puisse porter atteinte à la réputation de l’école. (CF22) - – Potter, les champions et leurs partenaires…
– Quels partenaires ? s’étonna Harry.
Le professeur McGonagall le regarda d’un air méfiant, comme si elle le soupçonnait d’essayer d’être drôle.
– Vos partenaires pour le bal, Potter, dit-elle d’un ton glacial. Vos cavalières..
Harry eut l’impression que quelque chose se contractait du côté de son estomac.
– Des cavalières ? Il se sentit rougir. Je ne sais pas danser, dit-il précipitamment.
-Oh mais, il faudra bien, répliqua le professeur McGonagall d’un ton agacé. C’est justement ce que je voulais vous dire. Il est de tradition que les champions et leurs partenaires ouvrent le bal.
[…] – Je ne sais pas danser, répéta-t-il.
– C’est une tradition, dit le professeur McGonagall d’un ton ferme. Vous êtes un champion de Poudlard et vous allez faire ce que l’on attend de vous en tant que représentant de l’école. Alors, débrouillez-vous pour avoir une partenaire, Potter.
– Mais… Je ne…
– Vous m’avez entendue, Potter ? coupa le professeur McGonagall d’un ton qui ne souffrait aucune réplique. (CF22) - – Potter, dit-elle [McGonagall], les champions doivent se réunir dans la salle du fond juste après le petit déjeuner.
– Mais la tâche n’a lieu que ce soir ! s’exclama Harry.
Il craignit soudain de s’être trompé dans les horaires et, sous le coup de l’émotion, renversa ses oeufs brouillés sur sa robe.
– Je le sais très bien, Potter, mais les familles des champions sont invitées à assister à la dernière tâche. Il s’agit simplement d’aller leur dire bonjour. (CF31) - – Nous allons patrouiller autour du labyrinthe, dit le professeur McGonagall aux champions. Si vous vous trouvez en difficulté et que vous souhaitiez être secouru, envoyez des étincelles rouges en l’air et l’un d’entre nous viendra vous chercher. Compris ? (CF31)
- Le professeur McGonagall s’avança droit sur Harry.
– Venez, Potter, murmura-t-elle.
La mince ligne que dessinaient ses lèvres s’était mise à trembler comme si elle était sur le point de pleurer.
– Venez… à l’infirmerie…
– Non, dit sèchement Dumbledore.
– Dumbledore, il devrait… Regardez-le… Il a été suffisamment éprouvé ce soir… (CF35) - À propos du Détraqueur : – Vous n’auriez jamais dû l’amener dans l’enceinte du château ! s’écria le professeur McGonagall. Quand Dumbledore l’apprendra… (CF36)
- – Que s’est-il passé ? demanda-t-il sèchement en regardant alternativement Fudge et le professeur McGonagall. Pourquoi tout ce bruit ? Minerva, je suis surpris de vous voir ici, je vous avais demandé de surveiller Barty Croupton.
– Il ne sert plus à rien de le surveiller, Dumbledore ! répliqua-t-elle d’une voix perçante. Monsieur le ministre s’en est occupé lui-même ! (CF36) - – Je lui ai dit que vous ne seriez pas d’accord, Dumbledore ! tonna le professeur McGonagall. Je lui ai dit que vous n’accepteriez jamais de voir un Détraqueur pénétrer dans le château, mais… (CF36)
- – Au moment même où ce… cette chose est entrée dans la pièce, hurla-t-elle en tremblant de la tête aux pieds, le doigt pointé sur Fudge, elle s’est précipitée sur Croupton et… et… (CF36)
Harry Potter et l’Ordre du Phénix
- – Qu’est ce qui vous fait crier comme ça, Potter ? lança-t-elle d’un ton brusque tandis que Peeves s’enfuyait en poussant des caquètements de joie. Pourquoi n’êtes-vous pas en classe ?
– J’ai été envoyé ici, dit Harry avec raideur.
– Envoyé ? Qu’est-ce que vous voulez dire par envoyé ? (OP12) - – C’est vrai ? […] Que vous vous êtes opposé au professeur Ombrage ?
– Oui, répondit Harry.
– Que vous l’avez traitée de menteuse ?
– Oui
– Vous lui avez dit que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour ?
– Oui.
Le professeur McGonagall s’assit derrière son bureau et regarda Harry les sourcils froncés. Enfin, elle dit :
– Prenez un biscuit, Potter.
– Un… quoi ?
– Prenez un biscuit, répéta-t-elle avec impatience.
Elle lui montra une boîte en fer décorée de motifs écossais, posée sur son bureau au sommet d’une pile de papiers.
– Et asseyez-vous, ajouta-t-elle. (OP12) - Professeur McGonagall : – Potter, vous devez faire attention. (OP12)
- – Une mauvaise conduite dans la classe de Dolores Ombrage pourrait vous coûter bien plus cher que des points en moins et une retenue.
– Qu’est-ce que vous… ?
– Potter, ayez donc un peu de bon sens, coupa le professeur McGonagall qui retrouva soudain son ton coutumier. Vous savez d’où elle vient, vous savez à qui elle fait ses rapports.
[…] – Elle indique dans son mot qu’elle vous a infligé une retenue chaque soir de la semaine à compter de demain, dit le professeur McGonagall en parcourant une nouvelle fois le parchemin du professeur Ombrage.
– Chaque soir de la semaine ! répéta Harry, horrifié. Mais, professeur, ne pourriez-vous pas… ?
– Non, je ne pourrais pas, répondit le professeur McGonagall d’un ton catégorique.
– Mais…
– Elle est votre professeur, elle donc parfaitement le droit de vous donner des retenues. Vous vous rendrez dans son bureau demain soir à cinq heures et rappelez-vous : soyez très prudent chaque fois que vous aurez affaire au professeur Ombrage.
– Mais je disais la vérité ! protesta Harry, outré. Voldemort est de retour, vous le savez, Dumbledore sait qu’il est…
– Pour l’amour du ciel, Potter ! s’exclama le professeur McGonagall en rajustant ses lunettes avec colère (elle avait fait une horrible grimace lorsqu’il avait prononcé le nom de Voldemort). Il ne s’agit pas de vérité ou de mensonges, il s’agit d’adopter un profil bas et de contrôler vos humeurs !
Elle se leva, les narines et les lèvres plus pincées que jamais. Harry se leva à son tour.
– Prenez un autre biscuit, dit-elle d’un ton irrité en poussant la boîte vers lui.
– Non, merci, répondit froidement Harry.
– Ne soyez pas ridicule, lança-t-elle sèchement.
Il prit un biscuit.
– Merci, dit-il à contre-coeur.
– Vous n’avez donc pas écouté le discours de Dolores Ombrage, le jour du festin, Potter ?
– Si, répondit Harry. Si… Elle a dit… que les progrès seraient interdits… enfin, a signifie que… le ministère essaye d’intervenir dans les affaires de Poudlard.
[…] – Au moins, je suis heureuse que vous écoutiez Hermione Granger, dit-elle en lui faisant signe de sortir. (OP12) - – Vous ne réussirez jamais vos B.U.S.E., annonça gravement le professeur McGonagall, sans une application, une pratique et une étude du plus grand sérieux. Il n’y aucune raison pour que quiconque dans cette classe échoue à l’épreuve de métamorphose, si vous donnez le meilleur de vous-mêmes.
Neville eut une petite exclamation incrédule.
– Mais oui, a vous concerne aussi, Londubat, assura le professeur McGonagall. Votre seul défaut dans le travail, c’est le manque de confiance en vous. Bien… aujourd’hui, nous allons commencer l’étude des sortilèges de Disparition. Ils sont plus faciles que les sortilèges d’Apparition que l’on n’aborde normalement qu’au niveau des A.S.P.I.C.. Mais ils représentent quand même un des exercices magiques les plus délicats parmi tous ceux qui vous seront demandés à votre épreuve de B.U.S.E.. (OP13) - – J’ai hâte de voir McGonagall inspectée, dit-il d’un ton joyeux. Ombrage ne verra pas le coup venir. (OP15)
- – Miss Johnson, comment osez-vous faire un tel vacarme dans la Grande Salle ? Cinq points de moins pour Gryffondor !
– Mais, professeur…. il s’est encore arrangé pour avoir une retenue…
– Qu’est-ce que c’est que ça, Potter ? demanda sèchement le professeur McGonagall. Qui vous a donné une retenue ?
– Le professeur Ombrage, marmonna Harry qui évitait soigneusement les yeux perçants du professeur McGonagall encadrés de leurs lunettes carrées.
– Êtes-vous en train de me dire, répondit-elle, en baissant la voix pour que les curieux assis derrière eux à la table des Serdaigle ne puissent les entendre, que malgré mon avertissement de lundi dernier, vous avez de nouveau perdu votre calme dans la classe du professeur Ombrage.
– Oui, grommela Harry, les yeux fixés sur le sol.
– Potter, vous devez vous ressaisir ! Vous vous exposez à de sérieux ennuis ! Encore cinq points de moins pour Gryffondor !
– Mais… que… ? Non, professeur ! s’exclama Harry, furieux de cette injustice. J’ai déjà été puni par elle, pourquoi en plus nous enlever des points ?
– Parce que les retenues ne semblent avoir aucun effet sur vous ! répliqua le professeur McGonagall d’une voix tranchante. Non, plus un mot de protestation, Potter ! Quant à vous, Miss Johnson, vous êtes priée à l’avenir de limiter vos performances vocales au terrain de Quidditch si vous ne voulez pas courir le risque de perdre votre poste de capitaine de l’équipe ! (OP15) - Harry à propos du professeur McGonagall : – Elle nous enlève des points parce que je me fais charcuter la main tous les soirs ! C’est juste, a, hein ? C’est juste ?
– Je sais, mon vieux, je sais, répondit Ron d’un ton compatissant en servant à Harry quelques tranches de bacon. Elle est complètement à côté de la plaque. (OP15) - – Bien, a suffit, dit-elle et le silence se fit aussitôt. Mr Finnigan, ayez la gentillesse de venir prendre les devoirs corrigés que vous distribuerez à vos camarades… Miss Brown, s’il vous plaît, prenez cette boîte de souris… Allons, ne soyez pas stupide, elles ne vous feront aucun mal… Vous en donnerez une à chaque élève…
– Hum, hum, dit le professeur Ombrage. […] – Alors, écoutez-moi bien, tous – Dean Thomas, si vous refaites ça à cette souris, vous aurez une retenue -, la plupart d’entre vous sont parvenus à faire disparaître leurs escargots et même ceux à qui il est resté un peu de coquille ont compris l’essentiel du sortilège. Aujourd’hui, nous allons…
–Hum, hum, dit le professeur Ombrage.
– Oui ? répondit le professeur McGonagall qui se tourna vers elle, les sourcils si rapprochés qu’ils semblaient former une seule ligne, longue et rigide.
– J’étais en train de me demander, professeur, si vous aviez reçu mon petit mot vous indiquant le jour et l’heure de l’inspec…
– Bien sûr que je l’ai reçu, sinon je vous aurais demandé ce que vous faisiez dans ma classe, répliqua le professeur McGonagall en tournant résolument le dos au professeur Ombrage.
De nombreux élèves échangèrent des regards réjouis.
– Comme je le disais, nous allons pratiquer aujourd’hui une Disparition plus difficile, celle d’une souris. Le sortilège de Disparition…
– Hum, hum.
– Je ne vois pas très bien, dit le professeur McGonagall avec une colère froide, comment vous espérez vous faire une idée de mes méthodes d’enseignement si vous persistez à m’interrompre sans cesse. En règle générale, je ne permets à personne de parler en même temps que moi.
[…] – Comme je le disais, le sortilège de Disparition devient d’autant plus difficile que l’animal à faire disparaître est plus complexe. L’escargot, qui n’est qu’un simple invertébré, ne présente pas d’obstacle majeur. Mais la souris, qui est un mammifère, offre une plus grande résistance. Ce n’est donc pas un acte magique qu’on peut accomplir en pensant à ce qu’on va manger le soir. Alors, maintenant… vous connaissez l’incantation, montrez-moi ce que vous êtes capables de faire… (OP15) - – Depuis combien de temps enseignez-vous à Poudlard ? demanda le professeur Ombrage.
– Ca fera trente-neuf ans en décembre, répondit le professeur McGonagall avec brusquerie en fermant son sac d’un coup sec.
Le professeur Ombrage écrivit quelque chose.
– Très bien, vous recevrez les résultats de votre inspection dans un délai de dix jours.
– Je les attends avec impatience, répliqua le professeur McGonagall avec une froide indifférence, avant de se diriger à grands pas vers la porte de la salle. (OP15) - – Vous n’avez pas encore eu une retenue ? demanda-t-elle aussitôt, ses lunettes carrées lançant des éclairs alarmants.
– Non, professeur, répondit Harry.
– Alors pourquoi n’êtes-vous pas en classe ? (OP17) - – Potter !
– Oui, professeur ?
Elle jeta un coup d’oeil dans le couloir. Des élèves arrivaient des deux côtés.
– N’oubliez pas, dit-elle très vite et à voix basse, les yeux sur le rouleau qu’il tenait la main, que les voies de communication de Poudlard, que ce soit pour expédier ou recevoir du courrier, sont étroitement surveillées, compris ? (OP17) - – Alors ? dit-elle [professeur McGonagall]. Je n’ai jamais vu une exhibition aussi indigne. Deux contre un ! J’exige des explications !
– Malefoy nous a provoqués, répondit Harry avec raideur.
– Vous a provoqués ? s’écria le professeur McGonagall.
Elle tapa du poing sur son bureau avec une telle violence que sa boîte de biscuits aux motifs écossais glissa et tomba en répandant sur le sol ses tritons au gingembre.
– Il venait de perdre, non ? Bien sûr qu’il avait envie de vous provoquer ! Mais qu’a-t-il bien pu dire pour justifier que tous les deux, vous…
– Il a insulté mes parents, grogna George. Et la mère de Harry…
– Et au lieu de demander à Madame Bibine d’intervenir, vous avez décidé de vous donner en spectacle en vous livrant à un duel de Moldus ! vociféra le professeur McGonagall. Vous n’avez donc aucune idée de ce que…
– Hum, hum.
[…] – Puis-je vous apporter de l’aide, professeur McGonagall ? demanda le professeur Ombrage de son ton le plus suavement venimeux.
Le sang afflua au visage du professeur McGonagall.
– De l’aide ? répéta-t-elle d’une voix étranglée. Qu’entendez-vous par de l’aide ?
[…] – Je pensais que vous pourriez avoir besoin d’un petit surcroît d’autorité.
Harry n’aurait pas été étonné de voir des étincelles jaillir des narines du professeur McGonagall.
– Eh bien, vous pensiez mal, répliqua-t-elle en tournant le dos à Ombrage. Et maintenant, tous les deux, écoutez-moi attentivement. Peu m’importe ce que Malefoy vous a dit pour vous provoquer. Peu m’importe qu’il ait insulté chaque membre de votre famille, votre comportement a été détestable et je vous donne à chacun une semaine entière de retenue ! Et si l’un de vous deux s’avise…
– Hum, hum.
Le professeur McGonagall ferma les yeux comme si elle priait le ciel de lui accorder une infinie patience et se tourna à nouveau vers le professeur Ombrage.
– Oui ?
– Je pense qu’ils méritent plus que de simples retenues, dit Ombrage avec un sourire encore plus large.
Les yeux du professeur McGonagall se rouvrirent aussitôt.
– Malheureusement, dit-elle, en essayant d’afficher à son tour un sourire qui lui donnait l’air d’avoir attrapé le tétanos, ce qui compte, c’est ce que je pense moi, car ces élèves appartiennent à ma maison, Dolores.
– Et bien, en fait, Minerva, minauda le professeur Ombrage, vous allez vous apercevoir que ce que je pense compte également… (OP19) - –Hum, hum… “Décret d’éducation numéro vingt-cinq”.
– Encore un ! s’exclama violemment le professeur McGonagall. (OP19) - – Qu’est-ce que vous voulez dire par “je l’ai vu” ? interrogea le professeur McGonagall en fronçant ses sourcils noirs.
– Je ne sais pas… Je dormais et je me suis retrouvé là-bas…
– Vous voulez dire que vous avez rêvé ?
[…] – Je ne mens pas et je ne suis pas fou ! affirma Harry, dont la voix s’enfla en un cri. Je vous le dis, je l’ai vu !
– Je vous crois, Potter, répliqua sèchement le professeur McGonagall. Mettez votre robe de chambre, nous allons voir le directeur. (OP21) - Professeur McGonagall : – Allons, allons, Sibylle… Calmez-vous… Tenez, mouchez-vous… Ce n’est pas si grave… Vous ne serez pas obligée de quitter Poudlard… (OP26)
- À propos de Willy Larebrouss : – Ah, c’est donc pour ça qu’il n’a pas été poursuivi dans l’affaire des toilettes régurgitantes ! lança le professeur McGonagall en haussant les sourcils. Voilà une information dont fonctionne notre système judiciaire ! (OP27)
- – Je crois que vous n’avez pas très bien compris la question, ma chérie. Je vous ai demandé si vous étiez allée à ces réunions au cours des six derniers mois. Vous y êtes allée, n’est-ce pas ?
À nouveau, Marietta fit “non” de la tête.
– Que voulez-vous dire par là ? demanda Ombrage d’une voix agacée.
– Il me semble qu’elle a été très claire, fit remarquer le professeur McGonagall d’un ton abrupt. Il n’y a pas eu de réunions secrètes au cours des six derniers mois. C’est bien cela, Miss Edgecombe? (OP27) - – D’ordinaire, lorsque quelqu’un hoche la tête de droite à gauche, dit McGonagall avec froideur, cela signifie “non”. Aussi, moins que Miss Edgecombe utilise un langage visuel inconnu des humains… (OP27)
- – Il [Dumbledore] ne sera pas tout seul ! assura d’une voix forte le professeur McGonagall en plongeant la main dans sa robe.
– Oh, si, il le sera, Minerva ! répliqua sèchement Dumbledore. Poudlard a besoin de vous ! (OP27) - Fudge : […] j’ai bien peur que ce ne soit la fin de votre ami Dumbledore.
– Vous croyez vraiment ? répondit le professeur McGonagall. (OP27) - – Tiens, tiens, voyez-vous ça, dit le professeur McGonagall d’un ton sardonique, tandis qu’un des dragons surgissait dans sa salle de cours en émettant de puissantes détonations et de longs jets de flammes. Miss Brown, voulez-vous bien courir prévenir Mme la directrice qu’un feu d’artifice est venu se réfugier dans notre classe ? (OP28)
- – Eh bien, voilà, je pensais que je pourrais peut-être devenir Auror, marmonna Harry.
– Il vous faudra d’excellentes notes pour cela, dit le professeur McGonagall.
Elle sortit de sous sa masse de papiers un petit prospectus de couleur sombre qu’elle déplia.
– Ils demandent au moins cinq A.S.P.I.C. avec la mention “Effort Exceptionnel” au minimum. Ensuite, il vous faudrait passer une série de tests d’aptitude et de personnalité très rigoureux au Bureau des Aurors. C’est une carrière difficile, Potter, ils ne prennent que les meilleurs. En fait, je crois bien que personne n’a été accepté au cours des trois dernières années.(OP29) - – Je vous conseillerais également la métamorphose, car les Aurors y ont souvent recours dans leur profession. Et je dois tout de suite vous avertir, Potter, que je n’accepte dans mes classes d’A.S.P.I.C. que des élèves qui ont obtenu au moins la mention “Effort Exceptionnel” à leur Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. ont obtenu au moins la mention “Effort Exceptionnel” à leur Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Pour le moment, je dirais que vous avez une moyenne qui se situe au niveau “Acceptable”, vous devrez donc travailler dur avant l’examen si vous voulez avoir une chance de continuer. Vous devriez également poursuivre les sortilèges, toujours utiles, et les potions. Oui, Potter, les potions, ajouta-t-elle avec l’ombre d’un sourire. Les poisons et les antidotes constituent une matière essentielle pour les Aurors. Et il faut savoir que le professeur Rogue refuse catégoriquement de prendre des élèves qui n’ont pas reçu la mention “Optimal” à leur B.U.S.E., aussi…
Le professeur Ombrage laissa échapper un toussotement plus prononcé.
– Puis-je vous proposer un sirop pour la toux, Dolores ? dit sèchement le professeur McGonagall sans accorde un regard à Ombrage.
– Oh non, merci beaucoup, répondit celle-ci avec un petit rire minaudant que Harry détestait tant. Je voulais simplement savoir si je pouvais me permettre une toute petite remarque, Minerva ?
– Oh, j’imagine que vous allez vous la permettre, en effet, répliqua le professeur McGonagall les dents serrées. (OP29) - […] – vous êtes sûre que vous ne voulez pas de sirop pour la toux, Dolores ? (OP29)
- Professeur Ombrage : […] Je suis pourtant sûre de vous avoir mis un mot à ce sujet.
– Ah, vous voulez dire cette chose ? répliqua le professeur McGonagall d’un ton dégoûté. (OP29) - – De faux espoirs ? répéta le professeur McGonagall en refusant toujours de regarder Ombrage. Il a obtenu des notes élevées dans tous ses examens de défense contre les forces du Mal…
– Je suis profondément navrée d’avoir à vous contredire, Minerva, mais si vous lisez bien mon petit mot, vous verrez que les résultats de Harry dans ma classe ont été très médiocres…
– J’aurais dû me montrer plus explicite, dit le professeur McGonagall en se tournant enfin vers Ombrage pour la regarder droit dans les yeux. Il a obtenu des notes élevées aux examens de défense contre les forces du Mal chaque fois qu’il a eu affaire à un professeur compétent. (OP29) - – Vous devez par exemple montrer votre capacité de réaction dans une situation dangereuse, expliqua le professeur McGonagall. Il faut aussi faire preuve de persévérance et d’abnégation car la formation d’un Auror dure trois ans, sans parler des compétences exceptionnelles qui sont indispensables en matière de défense pratique. Cela signifie encore de longues études après avoir quitté l’école. A moins que vous ne soyez décidé…
– Vous vous apercevrez également, coupa Ombrage d’une voix glaciale, que le ministère consulte les dossiers des candidats. Leur casier judiciaire, notamment.
-… à moins que vous ne soyez décidé à passer encore plus d’examens après Poudlard, vous devriez choisir une autre… – Ce qui signifie que ce garçon a autant de chances de devenir Auror que Dumbledore de revenir dans cette école.
– Il a donc de très bonnes chances, assura le professeur McGonagall.
– Potter a un casier judiciaire, dit Ombrage d’une voix sonore.
– Potter a été reconnu innocent, répliqua McGonagall d’une voix encore plus forte. (OP29) - – Potter, dit-elle [professeur McGonagall] d’une voix claironnante, je vous aiderai à devenir un Auror même si c’est la dernière chose que je dois faire dans ma vie ! Même s’il faut pour cela que je vous donne des cours particuliers chaque soir, je veillerai personnellement à ce que vous obteniez les résultats requis !
– Le ministre de la Magie n’emploiera jamais Harry Potter ! dit Ombrage d’une voix tonitruante de fureur.
– Il se pourrait très bien qu’il y ait un nouveau ministre de la Magie lorsque Potter sera prêt à entreprendre une carrière ! s’écria le professeur McGonagall.
– Aha ! hurla le professeur Ombrage en pointant le doigt boudiné sur McGonagall. Ah, oui, oui, oui, bien sûr ! C’est ça que vous voulez, n’est-ce pas, Minerva McGonagall ? Vous voulez que Cornelius Fudge soit remplacé par Albus Dumbledore ! Vous pensez que vous obtiendrez alors ma place : sous-secrétaire d’État auprès du ministre et directrice de Poudlard par-dessus le marché !
– Vous délirez, dit le professeur McGonagall, avec un somptueux dédain. (OP29) - […] Harry vit le professeur McGonagall passer devant Peeves, occupé à détacher du plafond un lustre de cristal, et aurait juré l’avoir entendue dire du coin des lèvres à l’esprit frappeur : “Il faut le dévisser dans l’autre sens”. (OP30)
- – Je dois maintenant vous avertir que les sortilèges les plus stricts ont été mis en oeuvre pour lutter contre la fraude. Les Plumes à Réponses Intégrées sont interdites dans les salles d’examen, ainsi que les Rapeltouts, les Manchettes Copieuses et l’Encre Autocorrectrice. Chaque année, hélas, il se trouve au moins un élève pour penser qu’il ou elle parviendra à contourner le règlement de l’Académie des examinateurs magiques. J’espère simplement que ce ne sera pas quelqu’un de Gryffondor. Notre nouvelle… directrice – le professeur McGonagall prononça ce mot avec la même expression que celle de la tante Pétunia lorsqu’elle se trouvait confrontée une tache particulièrement tenace – a demandé aux responsables des maisons de prévenir les élèves que toute tentative sera très sévèrement punie car, bien sûr, les résultats de vos examens refléteront le nouveau régime imposé par la direction de l’école…
Le professeur McGonagall laissa échapper un infime soupir. Harry vit frémir les narines de son nez pointu.
– Ce n’est cependant pas une raison pour ne pas donner le meilleur de vous-mêmes. Vous devez d’abord penser à votre propre avenir. (OP31) - – Comment osez-vous ? s’écriait-elle. Comment osez-vous ?
-C’est McGonagall ! murmura Hermione.
– Laissez-le ! Je vous ai dit de le laisser ! s’exclama la voix du professeur McGonagall dans l’obscurité. De quel droit l’attaquez-vous ? Il n’a rien fait qui puisse justifier…
Hermione, Parvati et Lavande poussèrent un hurlement simultané. Devant la cabane, les silhouettes avaient projetés pas moins de quatre éclairs de stupéfixion sur le professeur McGonagall. (OP31) - Hermione : […] Mais le professeur McGonagall, la malheureuse… Quatre éclairs de stupéfixion en pleine poitrine, et à son âge, en plus… (OP31)
- – Professeur McGonagall ! lança Rogue qui s’avança aussitôt vers elle. Vous voilà enfin sortie de Ste Mangouste !
– Oui, professeur Rogue, répondit McGonagall en se débarrassant de son manteau de voyage d’un mouvement d’épaules. Et je suis en pleine forme. Vous deux, Crabbe, Goyle, venez-là.
[…] – Tenez, dit-elle en fourrant son sac de voyage dans les mains de Crabbe et son manteau dans celles de Goyle. Allez porter ça dans mon bureau. (OP38) - – Alors, voyons un peu, reprit le professeur McGonagall, le regard levé vers les sabliers. Je pense que Potter et ses amis devraient recevoir cinquante points chacun pour avoir averti le monde du retour de Vous-Savez-Qui ! Qu’en dites-vous, professeur Rogue ?
– Quoi, comment ? rugit Rogue.
Harry savait qu’il avait parfaitement bien entendu.
– Oh, heu… oui… j’imagine que…
– Cela fait donc cinquante points chacun pour Potter, les deux Weasley, Londubat et Miss Granger, poursuivit le professeur McGonagall.
Une pluie de rubis tomba dans la partie inférieure du sablier de Gryffondor.
– Ah ! et aussi cinquante points pour Miss Lovegood, je pense, ajouta-t-elle.
Des saphirs tombèrent dans le sablier de Serdaigle.
– Vous vouliez en enlever dix à Potter, je crois, professeur Rogue… Voilà, c’est fait… (OP38) - – Potter, Malefoy, je crois que vous devriez être dehors par une journée aussi splendide, reprit le professeur McGonagall d’un ton vif. (OP38)
Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
- À Neville : […] Il serait largement temps que votre grand-mère soit fière du petit-fils qu’elle a plutôt que de celui qu’elle voudrait avoir – en particulier après ce qui s’est passé au ministère. (PSM9)
- – Ma grand-mère pense que les sortilèges sont une option trop facile, grommela Neville.
– Prenez donc les sortilèges, répondit le professeur McGonagall, et j’écrirai un mot à Augusta pour lui rappeler que son propre échec à l’épreuve de sortilèges ne signifie pas nécessairement que ce sujet n’ait aucune valeur. (PSM9)