“Le Monde Gras m’a dit (…) qu’Ombrage a essayé d’entrer dans son bureau la nuit dernière (…) Elle n’a pas réussi à passer la gargouille. Le bureau s’est fermé hermétiquement devant elle.”
Ernie Macmillan (OP28)
Résumé
Emplacement : on s’y rend via le deuxième étage (CF28).
Occupants : Phineas Black, Armando Dippet, Albus Dumbledore, Severus Rogue, etc.
Profil détaillé
Dans les livres
Le bureau du directeur (ou de la directrice, selon la période) de Poudlard se trouve dans une tour dont l’entrée se situe derrière une statue de gargouille située au deuxième étage du château de Poudlard. Lorsqu’on lui donne le bon mot de passe, la gargouille s’écarte, et le mur qui se situe derrière se sépare en deux, révélant des escaliers de pierre en colimaçon qui montent comme un escalator [1]. Le mot de passe pour la gargouille semble avoir toujours été le nom d’une sucrerie et avoir été connu par les différents membres du personnel mais pas par les étudiants au sens large [2]. Cependant, le bureau peut être scellé de telle sorte que personne ne puisse entrer à l’exception du directeur ou de la directrice (OP28), mais aussi de telle sorte que quelqu’un déjà à l’intérieur ne puisse sortir sans la permission de la direction (OP37).
Une fois passé les portes, les visiteurs se trouvent sur des escaliers de pierre en colimaçon qui montent lentement tandis que l’entrée à la gargouille se ferme derrière eux. Les escaliers débouchent sur une porte de chêne soigneusement polie avec un marteau d’airain en forme de griffon. La porte n’est pas insonorisée ; un visiteur se tenant en haut des escaliers peut entendre n’importe qui parlant à l’intérieur, bien que pas forcément distinctement, à moins que les voix des orateurs ne soient élevées [3].
La porte de chêne s’ouvre sur une large pièce circulaire comportant plusieurs fenêtres, dont l’une au moins fait face à l’est avec une vue sur une partie des montagnes entourant le château. Les fenêtres offrent aussi une vue sur le terrain de Quidditch. Bien que les fenêtres aient eu des rideaux à l’époque d’Armando Dippet, Dumbledore ne semble jamais avoir eu l’habitude de les tirer, même les jours d’hiver neigeux ou la nuit [4]. Le jour, le bureau est ensoleillé, alors que la nuit il est illuminé par des chandelles (OP22) et des lampes.
Au temps de Dumbledore (mais pas d’Armando Dippet), le bureau contenait plusieurs tables à pieds fins supportant divers “curieux instruments d’argent”, desquels Harry ne connut pas les fonctions avant sa sixième année, qui semblent bourdonner et émettre de petites volutes de fumée jour et nuit sans rapport avec le fait que le directeur soit activement en train de s’en servir, qu’il soit présent ou pas.
Les murs du bureau sont recouverts des portraits des directeurs et directrices précédents. Le mur situé immédiatement derrière le bureau du directeur comporte une étagère sur laquelle est rangé le Choixpeau magique. L’épée de Gryffondor est conservée dans une vitrine à côté. Un autre mur du bureau offre une cheminée qui peut être connectée au Réseau de la poudre de Cheminette si nécessaire.
Le bureau du directeur est un énorme meuble aux pieds en forme de serres qui semble aller de pair avec la salle, puisqu’il est utilisé depuis l’époque de Dippet. La surface est totalement polie, bien qu’elle soit parfois couverte de paperasse. Dumbledore conserve aussi un pot d’encre en argent avec une jolie plume écarlate (peut-être une plume de phénix) sur le bureau. Le bureau fait face à la porte où débouche la gargouille ; un visiteur se tenant dos à la chaise du directeur (dont le dossier est particulièrement haut) se trouvera face au terrain de Quidditch. Le directeur garde une chaise pour un visiteur mais doit parfois en faire apparaître plus quand plusieurs visiteurs arrivent à l’improviste.
Derrière la porte, au temps de Dumbledore (bien qu’encore une fois, pas celui de Dippet), se tient un perchoir doré pour Fumseck. À côté du perchoir se trouve un placard noir que Dumbledore utilisait à une époque comme bar (PSM20), bien qu’au temps de Harry à Poudlard, le directeur y conservait une Pensine à la place.
Dans les films
D’une manière générale, la version des films est assez fidèle, du moins pour l’atmosphère. On peut voir les portraits, la cheminée, les tables supportant des instruments curieux, le Choixpeau sur son étagère, Fumseck sur son perchoir (mais près du bureau de Dumbledore au lieu de derrière la porte). Il n’est par contre pas précisé qu’il s’étende sur trois niveaux : un pour les drôles instruments, un pour son bureau, et un qu’on rejoint par un double escalier, où se trouve son observatoire (les livres ne précisent pas qu’il dispose de son propre observatoire). Derrière son bureau se trouve son “petit salon”, qui doit sûrement lui servir de chambre. Le bureau est présent dans CS/f et CF/f, pour lequel il a été entièrement reconstitué, les décors ayant servi pour la classe d’entraînement au sortilège Patronus utilisée par Harry et Lupin dans PA/f. Toujours est-il que c’est un décor magnifique, et que l’équipe à accompli un formidable travail (voir CS/DVD2 pour une visite approfondie de son bureau : elle permet de voir une multitude d’éléments n’étant pas visibles dans les films, et je n’ai pas assez de place pour mettre beaucoup d’images).
Notes
1. CS12, CF30, OP22 décrivent la procédure d’ouverture de la gargouille, la cage d’escaliers et la porte au sommet des escaliers en détails.
2. McGonagall, lorsqu’elle était encore directrice-adjointe, connaissait le mot de passe (CS12), mais également Hagrid (CS13), Rogue (CF28), et même Ombrage (OP27).
3. Harry put entendre clairement la dispute de Fudge avec Dumbledore à propos de Madame Maxime au cours de sa quatrième année (CF30), mais pas la discussion de Dumbledore avec les portraits en décembre de sa cinquième année (OP).
4. Au moins une fenêtre fait face au soleil levant – spécifiquement une partie des montagnes encerclant Poudlard – comme précisé lors de la visite de Harry le matin suivant la bataille du département des Mystères (OP37). La mémoire du journal indique qu’une fois que Dippet eut ouvert les rideaux et regardé dehors le ciel montrait les couleurs du soleil couchant, mais ne spécifie pas que la fenêtre en question fait face au soleil lui-même, bien que cela semble implicite. La visite de Harry après les funérailles d’Aragog (PSM23) parle de plusieurs fenêtres. PSM20 fait référence aux rebords des fenêtres, et bien que l’extérieur fut enneigé et assez sombre, les rideaux n’étaient pas tirés.