par Steve Vander Ark, le 21/12/2001.
Le Poudlard Express n’est pas vraiment un train à vapeur. Il en a l’apparence et le comportement dans les grandes lignes, mais il n’en est pas un. C’est un engin magique. Il emprunte sa forme et sa fonction prévue aux véritables trains à vapeur, mais pas la technologie, au même titre que les voitures du ministère, le Magicobus et la Radio Indépendante à Transmission Magique, qui eux aussi empruntent leur aspect à la technologie moldue mais qui sont des équipements magiques. Les machines magiques ne sont pas les machines moldues. Elles ne marchent pas au pétrole ou à l’électricité, elles marchent par magie. Dans certains cas, comme pour le Poudlard Express, elles sont copiées sur les machines moldues. Ici, c’est clairement le cas, puisque beaucoup d’éléments doivent être inutiles dans la version magique, mais pourtant ils y sont, clairement copiés sur l’original moldu sans chercher à comprendre pourquoi ces morceaux sont là. Le Poudlard Express, alimenté par la magie, se rend là où il doit aller parce que c’est ce qu’il est supposé faire. La magie est avant tout la réalisation de l’intention. Le Poudlard Express avance vers le nord parce qu’il est ensorcelé pour le faire. Alors qu’en est-il de la voie ferrée ? Quelqu’un du groupe HP4GU a proposé il y a quelques temps une solution merveilleuse et parfaite : le Poudlard Express utilise les lignes existantes pour la plupart du trajet, mais se faufile simplement entre les autres trains sur la voie et les voitures aux passages à niveau. Il suit le même schéma que les autres modes de transport magiques qu’on a vu, le Magicobus et les voitures du ministère, et se débrouille simplement d’une manière ou d’une autre pour sauter par-dessus les obstacles, se faufiler entre eux, glisser à travers eux. Il n’est pas vu ni entendu par les Moldus parce que, comme le fait remarquer Stan Rocade à Harry : “Eux ? Ils ne savent pas écouter. Savent pas regarder non plus, d’ailleurs. Ne font jamais attention à rien. Jamais.” (PA3)
Le machiniste, le contrôleur et la sorcière du chariot sont comme Ernie Danlmur et Stan Rocade : entraînés à manœuvrer des engins magiques qui utilisent la magie sans comprendre vraiment la technologie des engins qu’ils imitent. Ernie tourne le volant dans tous les sens mais il ne dirige pas vraiment le bus précisément le long de la route, il fait le travail magique. Un tour de volant peut les envoyer sur le côté droit de la chaussée ou bien tout près de Torquay (Ndt : ville d’Angleterre, dans le Devon), selon ce qu’il avait l’intention de faire.
Le train lui-même ressemble à un train, de l’extérieur comme de l’intérieur, même si je pense qu’il adapte probablement ses dimensions intérieures pour les finitions (il y a toujours un compartiment supplémentaire, mais jamais plus que d’ordinaire, semble-t-il). Contrairement au Magicobus, qui a assez l’air d’un bus vu de l’extérieur mais qui n’a rien d’un bus à l’intérieur, le Poudlard Express semble être un vrai train selon toutes les apparences. Mais ce n’en est pas un. C’est de la magie.