par Suzanne Foster, le 11/02/2006.
Introduction
Pour nous autres Moldus, la mémoire est un processus assez simple et à moins de lire une histoire sur un amnésique ou sur une affaire judiciaire dramatique où le souvenir d’un témoin joue un rôle majeur, nous n’y pensons pas trop. Quelque chose nous arrive et on s’en souvient. Cependant, dans les livres Harry Potter de Rowling, la mémoire est bien plus compliquée que ça. En analysant les tomes, j’ai identifié six manières différentes dont Rowling utilise la mémoire d’une façon que nous autres Moldus ordinaires n’utilisons pas ou ne pouvons utiliser. En fait, ce que j’ai le plus pensé pendant que je m’apprêtais à écrire cet essai, ce dont je me suis le plus rendu compte, c’est que la mémoire est certainement l’une des principales clés de toute la série.
Quand on rencontre Harry Potter pour la première fois, il n’a aucun souvenir du Monde Magique. Bien sûr, il en avait été complètement retiré quand il n’était qu’un nourrisson, et sa seule bribe de souvenir d’un éclair de lumière verte trouvait soi-disant son origine dans un accident de voiture, selon l’explication fournie par les Dursley (ES2). Ceux-ci ne font d’ailleurs aucun effort, quel qu’il soit, pour lui donner de nouveaux souvenirs de ses parents. Pétunia est tellement terrifiée par le souvenir de Lily et James qu’elle ose rarement ne serait-ce que prononcer leurs noms. Malgré tout, quand Harry entre dans le Monde Magique, Hagrid, puis d’autres, commencent à combler les lacunes ; et dans chaque nouveau livre, on en apprend de plus en plus sur leurs vies. Je pense qu’on commence vraiment à aimer Hagrid dès le premier instant parce que la première chose qu’il dit est : “Et voilà Harry ! […] La dernière fois que je t’ai vu, tu n’étais encore qu’un bébé […]. Tu ressembles beaucoup à ton père, mais tu as les yeux de ta maman.” (ES4). Enfin quelqu’un qui se souvient de ses parents et qui souhaite partager ses souvenirs avec lui !
Au fur et à mesure que Harry en apprend plus sur ses parents au fil des tomes, il en vient à en apprendre plus sur lui-même et sur la nature humaine en général. Notre cheminement suit la même voie. Tandis que l’histoire de Harry nous est révélée à travers les souvenirs de ceux qu’il côtoie, notre compréhension de son vrai rôle dans le Monde Magique s’accroît. Je suis sûre que dans le dernier tome, ça continuera. En découvrant des souvenirs précis sur les parents de Harry et sur la précédente guerre dans chaque tome, nous en apprenons aussi plus sur les souvenirs et sur la façon dont ils sont utilisés dans le Monde Magique.
Les Pensines
L’une des manières les plus évidentes et les plus complexes dont Rowling utilise la mémoire d’une façon magique est la Pensine. L’idée d’être capable d’extraire physiquement du cerveau de quelqu’un un souvenir qui puisse ensuite être mis dans une bassine et regardé par soi-même ou d’autres personnes est quelque chose de complètement étranger à notre façon de penser. En examinant deux cas où la Pensine est utilisée dans la série, dans La Coupe de Feu et L’Ordre du Phénix, il semble y avoir deux différents moyens d’utilisation de la Pensine. Le premier moyen est d’utiliser la Pensine comme une sorte d'”agrandisseur” de mémoire. Le Professeur Dumbledore dit à Harry qu’il l’utilise quand “il [lui] semble qu’il y a trop de pensées et de souvenirs qui se bousculent dans [sa] tête. […] Il suffit d’extraire les pensées inutiles de son esprit et de les déverser dans cette bassine [la Pensine] pour pouvoir les examiner plus tard tout à loisir.” (CF30). Rien ne suggère qu’en extrayant ces souvenirs, il ne puisse plus se les rappeler de lui-même. On dirait plutôt qu’il extraie une copie de son souvenir, mais que la pensée d’origine est toujours en lui.
Un exemple du deuxième moyen d’utilisation de la Pensine est quand Rogue extrait ses souvenirs pour que Harry ne puisse pas les voir. “Tournant le dos à Harry, Rogue était occupé, comme d’habitude, à ôter de son esprit certaines pensées qu’il mettait soigneusement de côté dans la Pensine de Dumbledore” (OP28). A l’évidence il enlève de son esprit le souvenir entier pour qu’il soit inaccessible à Harry. Ainsi, dans le cas où Harry arriverait à entrer dans son esprit encore une fois, il ne pourrait rien voir de compromettant. On ne sait pas grand chose des formules et mouvements de baguettes utilisés pour extraire des souvenirs et les mettre dans une Pensine, donc on ne sait absolument pas si ces deux différents moyens d’extraction diffèrent d’une quelconque façon, ou si c’est simplement une question de discrétion de la part des personnes qui pratiquent la magie.
Bien sûr, les Pensines prennent encore plus d’importance dans l’intrigue générale du Prince de Sang-Mêlé. Dans ce tome, on voit que les souvenirs peuvent être extraits de la Pensine elle-même et conservés, apparemment pendant de très longues périodes, et ensuite versés à nouveau dans la bassine de pierre. (PSM10) A ce stade, alors, la Pensine devient plus une “visionneuse de souvenirs” qu’autre chose. Elle n’a pas joué de rôle dans la récupération ou la conservation du souvenir, mais est simplement un outil par lequel on peut y accéder. J’ai aussi trouvé fascinant le souvenir du Professeur Slughorn de sa conversation avec Tom Jedusor. Il a été capable de modifier un souvenir de Pensine, de l’altérer au point que même le Professeur Dumbledore ne puisse pas voir l’original, et que Harry doive se procurer une nouvelle copie du véritable souvenir (PSM17). Slughorn a vraiment fait du mauvais travail pour modifier son souvenir, ce dont Dumbledore est reconnaissant. “Comme tu l’auras constaté, cela a été réalisé d’une manière très grossière, et tant mieux, car on voit bien que le véritable souvenir reste présent sous les altérations” (PSM17). Cette petite réplique me dit qu’il y a certaines faiblesses dans la fonction de “sauvegarde de souvenir” de la Pensine. Dans un sens, cela nous amène aussi à encore plus de paradoxes dans l’histoire. Peut-on être sûrs du “Pire souvenir de Rogue” ? Et s’il avait modifié ce souvenir d’une manière ou d’une autre avant que Harry le voie ? Je ne crois pas qu’il l’ait fait, mais les possibilités existent bien. De toute façon, je ne pense pas qu’il l’aurait fait vraiment aussi mal que Slughorn en effectuant le processus de modification de souvenir.
Encore un mot avant de laisser ce sujet complexe des Pensines. Cela me semble un peu paradoxal qu’on puisse extraire un souvenir de son cerveau pour un stockage temporaire. Si on l’extrait complètement, comment peut-on seulement se rappeler qu’il faut venir le chercher ? J’imagine un sorcier qui s’écrit à lui-même un petit Post-it et qui le colle sur son miroir. “Tu as un souvenir dans la Pensine. Reprends-le aujourd’hui après la séance de travail” ou quelque chose comme ça. L’extraction complète d’un souvenir nous apporte aussi plus de complications. Si vous ne pouvez vous rappeler pourquoi vous détestez quelqu’un ou pourquoi vous aimez quelqu’un, est-ce que le sentiment existe toujours ? Dans le cas de Rogue, la réponse semble être oui, mais il a eu tellement de raisons de haïr James qu’extraire un seul ou même plusieurs souvenirs de leurs affrontements n’a pas pu faire disparaître sa répugnance.
La mémoire comme arme
Un autre usage magique de la mémoire que l’on voit au début du troisième tome : l’utilisation de la mémoire comme une arme ou une punition. Les Détraqueurs punissent et torturent en utilisant le pire souvenir d’une personne contre elle. Et d’après ce qu’on sait d’Azkaban, ce souvenir-punition est considéré comme la pire torture possible, suffisante pour rendre fou. En effet si on pousse cette réflexion un peu plus loin, on peut voir que même la torture ultime des Détraqueurs est liée au souvenir. En donnant le Baiser, les Détraqueurs aspirent l’âme de la personne, tous ses souvenirs et sa capacité de penser, de communiquer avec les autres.
Le cinquième livre nous donne encore un autre exemple de souvenir utilisé contre quelqu’un. Pour parler franchement, la Legilimancie n’est-elle pas la capacité à lire dans la mémoire de quelqu’un d’autre ? Elle n’est pas particulièrement développée dans ce sens, étant décrite comme la capacité à lire dans l’esprit de quelqu’un, mais quand elle est appliquée avec succès sur Harry par le Professeur Rogue, ce dernier lui fait revivre des souvenirs désagréables ; et quand Harry fait accidentellement la même chose sur le maître de Potions, lui aussi voit les souvenirs de Rogue de son enfance plutôt que ses pensées actuelles (OP26). Cela tient certainement plus à l’Occlumancie et à la Legilimancie qu’aux souvenirs, mais je dois dire que cet accès ou ce refus d’accès au souvenir est un élément majeur de cette branche de la magie. Dumbledore mentionne même qu’il a fallu “déployer des trésors d’habileté en matière de Legilimancie pour le lui arracher” quand il discute du souvenir de Morfin que Harry et lui ont regardé dans la Pensine (PSM17). Il n’était pas en train de lire dans l’esprit de Morfin à ce moment-là, mais d’y fouiller pour trouver un souvenir précis, qu’il a ensuite pu capturer dans un flacon pour le regarder plus tard.
La mémoire comme soutien
En totale opposition avec l’utilisation de la mémoire comme punition ou torture, les souvenirs sont aussi utilisés comme une aide ou un appui. En effet, quand Lupin essaye d’aider Harry à produire un Patronus, la première chose que Harry a besoin de faire est de trouver un souvenir vraiment bon d’un moment de bonheur afin d’utiliser cette puissance pour renforcer le sortilège… “qui ne produira son effet que si vous vous concentrez de toutes vos forces sur un souvenir particulièrement heureux” (PA12). Plus il se concentre sur le meilleur souvenir possible, plus son Patronus sera fort. On sait que dans ce tome il doit vraiment travailler dur pour trouver un souvenir heureux afin de créer le Patronus. “Il fouilla dans sa mémoire, à la recherche d’un souvenir heureux, vraiment très heureux… Un souvenir qui pourrait se transformer en un puissant Patronus.” (PA12). Et il utilise le Patronus pour faire quoi ? Pour se protéger de quelque chose d’horrible : être forcé à revivre les pires souvenirs de sa vie.
La modification de la mémoire
Une quatrième utilisation de la mémoire d’une manière magique est la capacité qu’ont les sorciers de modifier les souvenirs. C’est principalement utilisé sur les Moldus dans les cas où ils sont témoins d’un acte de magie ou s’ils voient quelque chose qu’ils n’auraient pas dû voir. (Bien que cela puisse aussi être utilisé sur des sorciers, comme c’est le cas pour Bertha Jorkins.) Je crois que c’est considéré comme assez inoffensif et ne faisant pas trop de dégâts au pauvre Moldu sur lequel on l’effectue. Pourtant, la confusion de Mr. Roberts à la Coupe du Monde de Quidditch après avoir reçu trop de sortillèges de modification de la mémoire me fait dire que ça ne doit pas être si inoffensif que les sorciers le pensent. “Aussitôt, le regard de ce dernier se fit lointain, les plis de son front s’effacèrent et une expression d’indifférence rêveuse apparut sur son visage. Harry reconnut les symptômes d’une modification de la mémoire provoquée par un sortilège d’Amnésie” (CF7). Par ailleurs, nous apprenons dans Le Prince de Sang-Melé que les souvenirs peuvent non seulement être effacés, mais que de faux souvenirs peuvent aussi être implantés. Tom Jedusor jette un sortilège d’Oubliettes à son oncle Morfin, effaçant de sa mémoire toute trace du fait que Jedusor est venu et a pris l’anneau, puis lui implante un faux souvenir selon lequel Morfin est celui qui a tué ses Moldus de parents (PSM17).
Comme Harry n’a jamais appris à jeter ces sortilèges et qu’on ne lui en a jamais jeté, nous ne savons pas très bien comment ils sont faits ou ce qu’on ressent quand on en reçoit un. Personnellement, je pense que ça doit être très désagréable d’avoir quelqu’un capable de transformer vos souvenirs à volonté, sans que vous le sachiez ni le vouliez. Nous tenons à nos souvenirs, parce que ce sont eux qui font de nous qui nous sommes. Je ne pense pas que c’est une coïncidence que ce soit un sortilège de modification de mémoire qui se retourne contre Gilderoy Lockhart et provoque sa folie. Il a perdu ses souvenirs ; il ne sait plus qui il est.
La mémoire dans les objets
La cinquième utilisation de la mémoire d’une façon uniquement magique se trouve dans les tableaux et le Choixpeau magique. On ne voit pas les portraits discuter des souvenirs de leurs vies, bien qu’ils doivent certainement en avoir. Mais d’une manière ou d’une autre, et ce n’est pas du tout expliqué dans les livres, ces souvenirs et “l’essence” d’une personne doivent être utilisés pour créer son portrait. Et les portraits ont aussi la capacité de se faire de nouveaux souvenirs. La Grosse Dame connaît chacun des nouveaux élèves et peut se souvenir si quelqu’un est entré ou sorti, tout comme elle peut se souvenir des mots de passe utilisés au fur et à mesure qu’ils changent au cours de l’année. Même le Chevalier du Catogan, le personnage de tableau le plus haut en couleurs qu’on ait rencontré dans toute la série, est capable de se rappeler qu’il a autorisé Sirius Black à entrer dans la tour de Gryffondor parce qu’il avait tous les mots de passe.
– Chevalier du Catogan, […] avez-vous laissé entrer un homme dans la Tour de Gryffondor il y a quelques instants ?
– Sans aucun doute, gente dame.
[…]
– Vous… Vous avez fait ça ? s’indigna le Professeur McGonagall. Mais… le mot de passe !
– Il les avait tous ! assura fièrement le chevalier. Tous ceux de la semaine ! Ecrits sur un morceau de papier. Il me les a lus l’un après l’autre ! (PA13)
Phineas Nigellus est capable de reconnaître et de se souvenir de Sirius, son descendant plutôt éloigné (OP37), et Mrs Black peut se souvenir (avec rancoeur) à quel point elle haïssait son fils. Ayant ça à l’esprit, l’apparition de Dumbledore dans son portrait dans le bureau de la nouvelle directrice McGonagall à la fin du Prince de Sang-Mêlé était alors une suggestion terriblement alléchante du fait que nous aurons peut-être encore une chance d’entendre l’histoire de sa main carbonisée… et qu’Harry aura peut-être la chance de recevoir un conseil pour trouver et détruire les Horcruxes de la part de celui qui en savait le plus à ce sujet.
Le Choixpeau magique aussi semble avoir une très bonne mémoire. Il est capable de composer une nouvelle chanson et de la réciter aussi bien que de se souvenir de l’histoire de l’école. Il semble aussi pouvoir se rappeler de chaque répartition, y compris des autres membres d’une même famille qui ont été répartis par le passé. Harry fait une vérification avec le Choixpeau pour être sûr qu’il a vraiment été dans la bonne maison et le choixpeau est capable de se rappeler de ses propres pensées lors de cette répartition (CS18). Ces ojets qui ont des souvenirs sont bien sûr une originalité de plus dans le Monde Magique de Rowling.
La mémoire personnifiée comme menace
La sixième et dernière façon dont Rowling a utilisé la mémoire dans les tomes est très concrète. La menace dans La Chambre des Secrets n’est finalement rien de plus qu’un souvenir : un souvenir très mauvais qui prend réellement vie et tente de tuer une petite fille innocente dans le but de ne plus être un souvenir et de devenir une personne réelle. Tom Jedusor n’est qu’une ombre, un enregistrement des souvenirs d’un jeune garçon de 16 ans vraiment macabre et tordu.
– Vous êtes un fantôme ? demanda Harry d’une voix hésitante.
– Disons plutôt un souvenir, répondit Jedusor d’une voix paisible. Conservé pendant cinquante ans dans un journal intime. (CS17)
Harry a vu et affronté ce “souvenir” de Tom et il en connaît plus sur lui que n’importe qui d’autre, sauf peut-être Dumbledore, qui se souvient de lui dès son arrivée à l’école et ne lui faisait déjà pas confiance à l’époque. Dans le sixième tome, la plupart des entretiens entre Dumbledore et Harry consistent en ce que le Directeur apprenne à Harry toujours plus de choses sur Tom Jedusor, en visionnant ses souvenirs, en donnant à Harry la connaissance dont il va avoir besoin pour être capable de combattre Lord Voldemort. Il semble que dans la série, la mémoire soit un outil puissant. Je suis très désireuse de découvrir comment ces souvenirs vont peut-être donner à Harry les réponses qu’il cherche. Sans aucun doute, les six tomes n’ont pas été écrits pour s’exercer futilement. Je suis certaine que d’une manière ou d’une autre, dans le dernier tome, le fait que Harry ait ces souvenirs de Tom Jedusor deviendra déterminant pour la réussite de sa difficile mission personnelle de le détruire.
Conclusion
Ainsi, Rowling a utilisé la mémoire de six manières différentes dans ses livres : la conservation et l’organisation avec les Pensines ; l’utilisation de la mémoire comme une arme ; ou comme un soutien ; nous avons vu comment les souvenirs peuvent être modifiés ; comment des objets peuvent avoir leurs propres souvenirs ; et comment un souvenir peut réellement devenir une menace physique. Toutes ces manières dont Rowling utilise la mémoire sont magiques et nous autres Moldus n’avons aucune chance de les utiliser d’une façon identique. Cependant, on peut en tirer des enseignements. Nous apprenons que les souvenirs sont des choses puissantes, même pour nous les Moldus. Ils peuvent nous blesser ou nous secourir, nous écraser de douleur ou nous aider à trouver de la force dans les moments de lutte.
Comme dernière remarque, j’ai souvent pensé que ce n’est pas simplement pour ajouter une touche d’humour que Harry n’apprend absolument rien en histoire de la magie. Je ne sais pas avec certitude où Rowling veut en venir, mais j’espère vraiment que ça sera abordé dans le dernier tome alors que les relations entre les gobelins, les centaures, les géants, les elfes de maison et les sorciers commencent à se renforcer et que Harry ne sait rien de rien. L’histoire est définie comme la mémoire collective d’un groupe ou d’une culture. Est-ce que le fait que Harry se soit de lui-même coupé de cette “mémoire collective” va être important ? Je pense vraiment que oui. Et je crois que c’est là que Hermione va briller, parce qu’elle a un accès total à cette mémoire collective. Et quel est le livre qu’elle cite toujours ? Un livre que Harry n’a encore jamais ouvert une seule fois ? Voilà ! L’Histoire de Poudlard ! Ainsi, elle a également accès à une richesse de mémoire sur Poudlard que n’ont ni Harry ni Ron.
Nous allons devoir attendre jusqu’à la fin du septième tome pour savoir avec certitude si ma théorie selon laquelle la mémoire est importante pour l’issue finale du livre est exacte. Mais tandis que nous attendons impatiemment la délivrance du dernier tome de cette merveilleuse série, je sais qu’il va me tarder d’en découvrir plus sur le rôle de la mémoire dans le Monde Magique.